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Espagne : les douanes françaises aident à démanteler un trafic de produits dopants, 14 interpellations, 3 millions de doses saisies

L'enquête a été menée par la Garde Civile espagnole, en collaboration avec l’agence de santé espagnole, les douanes française et allemande.

franceinfo

Radio France

Publié le 29/05/2017 11:26

Temps de lecture : 2min

Trois millions de doses de médicaments et d’anabolisants de contrefaçon ont été saisies au cours de 25 perquisitions. (Guardia Civil)

La douane française annonce, lundi 29 mai, dans un communiqué, avoir participé à une enquête ayant conduit au démantèlement d'un vaste trafic de produits dopants basé en Espagne.

Quatorze personne ont été arrêtées et placées en détention, et plus de 3 millions de doses de médicaments et d’anabolisants de contrefaçon ont été saisies au cours de 25 perquisitions, menées début mars 2017, ainsi que 2,7 kg de cocaïne, une arme à feu et 70 000 euros en liquide. Ces perquisitions ont été menées chez des particuliers, dans des entrepôts, locaux commerciaux et salles de sport des provinces de Malaga, Valladolid, Valence et Alicante.

14 personnes ont été placées en détention

"L’interception en juin 2016, par les douaniers de Roissy, d’un colis contenant des produits dopants vient de conduire en Espagne au démantèlement d’une organisation criminelle se consacrant à l’élaboration et la vente de contrefaçons de médicaments et d’anabolisants (stéroïdes, hormones de croissance, médicaments contre les troubles de l’érection). 14 personnes ont été placées en détention dont un médecin et des culturistes propriétaires de salles de sport" détaillent les douanes dans leur communiqué.

L'enquête a été menée par la Garde Civile espagnole, en collaboration avec l’agence de santé espagnole, les douanes française et allemande. Les produits étaient fabriqués dans un laboratoire clandestin de Malaga, via des principes actifs achetés en Asie "sans aucun contrôle sanitaire" précisent les douanes. La marchandise était livrée par colis passant dans plusieurs pays européens, et était revendue par des culturistes au sein de salles de sport.

Les personnes interpellées sont mises en examen pour "délit contre la santé publique, organisation criminelle et blanchiment de capitaux."