Un homme enlevé puis libéré par le GIGN à Valence, sur fond d'une demande de rançon en cryptomonnaies

Sept personnes, soupçonnées d'avoir participé à cet enlèvement, ont été mises en examen et incarcérées.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française, spécialisée dans la gestion de crises et les missions dangereuses. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française, spécialisée dans la gestion de crises et les missions dangereuses. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Un Suisse de 22 ans a été enlevé jeudi 28 août en France avant d'être finalement libéré par le GIGN dimanche à Valence (Drôme), a appris jeudi 4 septembre franceinfo de source proche du dossier. On ne connaît pas les conditions précises de son enlèvement. Les ravisseurs sont soupçonnés d'avoir commis cet enlèvement en échange d'une demande de rançon en cryptomonnaies à un ami de la victime.

Avisée par les autorités suisses samedi, la gendarmerie mobilise 150 militaires, dont des membres du GIGN. Le lendemain, les gendarmes interpellent le principal suspect et deux autres personnes. "Les éléments découverts par les enquêteurs ont permis de localiser et de libérer la victime dans le département de la Drôme, tout en procédant à l'interpellation de quatre autres suspects", précise le parquet de Lyon sollicité par l'agence Radio France. Lors de l'intervention du GIGN, le jeune Suisse avait les mains attachées, les yeux bandés et était blessé au cutter.

Sept personnes ont été mises en examen, notamment pour "enlèvement", "séquestration" et "extorsion en bande organisée avec arme", des faits passibles de la réclusion à perpétuité, et placées en détention provisoire. Les sept suspects, issus d'un quartier sensible de Valence, dans la Drôme, ont entre 24 et 30 ans et sont connus de la police. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime a pu laisser penser lors d'échanges sur les réseaux sociaux, qu'il était investisseur en cryptomonnaies et qu'il brassait beaucoup d'argent, ce qui n'était pas le cas.

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