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Vidéo Enlèvement de Mia : l'un des hommes mis en examen se justifie auprès de "Complément d'enquête"

Publié le 22/04/2021 21:00 Mis à jour le 22/04/2021 22:16

Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min

France 2 - N.Perez, E.De Pourquery, S.Munka, J-M.Decugis, Prod : TV Presse, D.Chevalier

France Télévisions

La petite Mia a été retrouvée mais l'enquête sur son enlèvement se poursuit. Cinq hommes sont mis en examen, quatre sont en détention provisoire et un autre est placé sous contrôle judiciaire. L'équipe de "Complément d'enquête" a pu le rencontrer et a recueilli pour France Télévisions son témoignage.

C'est un témoignage rare. Le jour de l'enlèvement de la petite Mia, cet homme de 60 ans était tout près, caché sur un parking dans sa voiture avec la mère de la fillette. Pour la première fois, il a accepté d'évoquer ce tête-à-tête avec cette jeune femme qu'il ne connaissait pas mais qui s'est confiée à lui, devant les équipes du magazine de France 2 "Complément d'enquête".

Comme les quatre autres membres présumés du commando qui a ravi la fillette, cet homme est mis en examen pour enlèvement de mineur en bande organisée. Il est le seul à avoir été laissé libre.

"C'est inadmissible de séparer une enfant d'une mère"

Ce chômeur, domicilié en région parisienne, dit avoir été contacté via Internet, pour un rôle de simple chauffeur : conduire la mère et l'enfant des Vosges jusqu'à la frontière suisse. Pour cette mission, il aurait accepté 300 euros.

Mais ses complices présumés l'auraient surtout convaincu que Mia était en danger. "On m'a laissé entendre que la situation pouvait s'aggraver. On m'a parlé de pédocriminalité. Ça n'a pas été dit aussi explicitement mais c'est ce qui m'a été donné à comprendre", explique-t-il. Selon lui, la mère de Mia souffrait de ne pas voir sa fille. "Elle m'a dit qu'effectivement son droit de visite n'aurait pas été respecté. C'était peut-être une mythomane, mais si c'est vrai, franchement, ce n'est peut-être pas bien ce qu'il s'est passé, c'est inadmissible de séparer une enfant d'une mère", raconte-t-il.