Sinistrés de la rue d'Aubagne à Marseille : "J'ai pris mon téléphone pour appeler les grands propriétaires" affirme Julien Denormandie
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
Près d'un an après l'effondrement de trois immeubles à Marseille, le ministre de la Ville et du Logement a fait le point sur la situation des sinistrés.
Le 5 novembre 2018, huit personnes sont mortes à Marseille après l'effondrement de trois immeubles de la rue d'Aubagne. Des centaines d'immeubles ont été évacués ensuite et des milliers de Marseillais ont dû quitter leur logement. Tous n'ont pas trouvé de solution définitive. "Pendant un an, on a géré au mieux les urgences", a assuré mercredi 30 octobre sur franceinfo Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du logement.
"Un évènement extrêmement fort"
Julien Denormandie assure qu'il a pris lui-même son téléphone "pour appeler les grands propriétaires qui disposent de logements" rue de la République à Marseille "et je les ai convaincus de remettre plus d'une centaine de logements à destination des Marseillais meurtris. Le boulot d'un ministre c'est d'être aux côtés des Français, quand les choses ne vont pas assez vite" a-t-il ajouté. Une charte a été signée par le gouvernement avec la Métropole et la ville de Marseille pour réhabiliter 1 800 logements.
La rue d'Aubagne a été "pour moi un évènement extrêmement fort, raconte Julien Denormandie. Je suis arrivé sur le site avant que le troisième immeuble ne s'effondre". Depuis, il est retourné à Marseille, "huit ou neuf fois pour rencontrer les collectifs, les accompagner, mettre en place les procédures d'urgence. Il y a à peu près 3 500 personnes qui ont été évacuées, un peu moins de 400 immeubles ont été évacués".
La lutte contre les marchands de sommeil
Les marchands de sommeil sont devenus "le principal ennemi" de Julien Denormandie et pas seulement à Marseille. "Il faut traquer les marchands de sommeil. C'est quelque chose d'inacceptable dans notre pays. Ces escrocs jouent sur la détresse" des gens. "Par la loi aujourd'hui, ils sont considérés comme des trafiquants de drogue." Une plateforme téléphonique a été lancée par le gouvernement, il s'agit du 0 806 706 806. Les habitants peuvent appeler anonymement pour dénoncer les marchands de sommeil. "En un mois, on a eu plus de 2 000 appels", a-t-il indiqué.
À regarder
-
Tempête Benjamin : des rafales de vent jusqu'à 161 km/h en Seine-Maritime
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter