: Vidéo Disparues de Perpignan : le jour où une trace ADN a permis de confondre Jacques Rançon
Le procès de l'affaire des disparues de la gare de Perpignan, qui avait terrorisé toute une ville au tournant des années 2000, s'est ouvert pour trois semaines lundi 5 mars 2018. Celui que l'on surnommait le "tueur de la gare", Jacques Rançon, a été confondu grâce aux progrès de la police scientifique… Extrait du magazine "13h15 le dimanche".
Tatiana, Mokhtaria, Marie-Hélène, Fatima… La peur règne sur la ville de Perpignan quand des cadavres de jeunes filles sont retrouvés mutilés dans les années 1990… Et le vent tourne enfin en faveur de l’enquête grâce à un indice conservé par la justice depuis les faits. "Il faut attendre octobre 2014 avec les progrès de la science, et notamment les techniques ADN, affirme Thibaut Solano, auteur du livre Les Disparues (Les Arènes). Pendant toutes ces années, les juges d’instruction gardent les scellés, c’est-à-dire les pièces à conviction, au sous-sol du palais de justice. Notamment la chaussure de Mokhtaria Chaïb que le tueur avait oublié de faire disparaître."
"On les compare aux principaux suspects que l’enquête avait permis de cerner, Marc Delpech et Andres Palomino Barrios. On s’aperçoit que ça ne correspond pas. Ensuite, ces traces ADN partielles, donc fragiles, sont comparées avec le fichier national des auteurs de crimes, qui existe en France depuis les années 2000… Une correspondance est trouvée entre l’un des ADN et celui de Jacques Rançon, et c’est comme cela qu’on arrive à lui en octobre 2014…" précise le journaliste au magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15).
"Une affaire où il n’y a pas eu un facteur chance"
Les médias font leurs titres avec ce rebondissement : "L’énigme des disparues de Perpignan est peut-être en passe d’être résolue" ; "Jacques Rançon a fini par craquer au petit matin" ; "Ce magasinier de 54 ans, confondu grâce à son ADN, a avoué avoir tué Mokhtaria Chaïb, une étudiante retrouvée morte en décembre 1997." Un an plus tard, il avoue également le meurtre de Marie-Hélène Gonzales, commis en juin 1998. Il aura ainsi fallu plus de quinze ans pour que le meurtrier présumé de ces jeunes femmes ait enfin un visage.
José Belmonte, ancien major de la police judiciaire, regrette de ne pas avoir arrêté cet homme de ses propres mains. Il avait pris sa retraite en 2009, cinq ans plus tôt. Le vit-il comme un échec ? "J’aurais préféré être présent au moment de son interpellation. En connaissant le dossier par cœur, c’est vrai qu'on aurait pu peut-être sortir certains éléments. Et le jour de mon départ, moi qui ne pleure jamais, là, j’ai pleuré tout de même. Parce que je suis parti sur un échec. C’est une affaire où il n’y a pas eu un facteur chance." Le procès de Jacques Rançon s’est ouvert le 5 mars 2018 pour trois semaines devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales.
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