Deux infirmières mises en examen pour des faits de meurtre et empoisonnement à Thiais, dans le Val-de-Marne

Les deux femmes ont été placées sous contrôle judiciaire, soupçonnées d'avoir agi en début d'année.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une voiture de la police nationale (photo d'illustration). (RÉMY PERRIN / MAXPPP)
Une voiture de la police nationale (photo d'illustration). (RÉMY PERRIN / MAXPPP)

Deux infirmières ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire jeudi, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Créteil, a appris l'Agence Radio France auprès du parquet de Créteil lundi 20 octobre, confirmant une information du Parisien.

La première infirmière a été mise en examen pour meurtre, dans le cadre de faits commis le 11 mars à Thiais (Val-de-Marne). La seconde a été mise en examen pour empoisonnement au regard de faits commis du 6 au 9 janvier dans la même commune.

Toutes deux ont été placées sous contrôle judiciaire, ce qui comprend notamment l'interdiction d'exercer toute profession dans le domaine médical. L'enquête est confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).

La HAS n'a pas certifié l'établissement

Ces affaires sont révélées quelques mois après la non-certification par la Haute autorité de santé (HAS) de l'hôpital privé de Thiais, où travaillaient les deux infirmières. En effet, en juillet, la HAS n'a pas certifié cet établissement de santé en raison d'une qualité des soins "insuffisante", rapporte France Inter, qui a consulté le rapport. C'est un fait rare, qui ne concerne que 4% des hôpitaux publics et privés.

Dans son rapport, la HAS pointe la "vétusté des locaux", "un turn-over important des personnels", un manque de coordination entre les équipes ou encore le fait que la justification des prescriptions d'antibiotiques "n'est pas argumentée et réévaluée par les praticiens dans les dossiers consultés". Mais même si la HAS ne certifie pas un établissement de santé, elle n'a aucun pouvoir de sanction et ne peut fermer l'hôpital. 

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