L'homme visé par des tirs d'agents de la sûreté ferroviaire à la gare d'Austerlitz est mort
Il avait été déclaré en état de mort cérébrale lundi à 19h. La garde à vue de l'agent auteur des tirs a été levée mardi matin.
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L'homme, blessé par balle par des agents de la sûreté ferroviaire sur le parvis de la gare d'Austerlitz à Paris lundi, a succombé à ses blessures, a indiqué mardi 4 février le parquet de Paris à franceinfo. Son décès a été constaté peu avant 22h lundi, indique le parquet. "Les faits de violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique ont donc été requalifiés comme ayant entraîné la mort", précise-t-il. Il avait été déclaré en état de mort cérébrale lundi à 19h, avait appris franceinfo auprès du parquet de Paris.
Cet homme, né en janvier 1976 en Syrie, avait été repéré par des agents de la RATP et par un témoin, indiquant qu'il venait de graver des croix gammées sur du mobilier de la RATP dans plusieurs stations de la ligne 9 mais aussi aux abords de la ligne 5. Un peu plus tard à 14h30, l’homme est appréhendé par des agents de la sûreté ferroviaire sur le parvis extérieur, près de la zone réservée aux taxis et bus de la gare d'Austerlitz.
La légitime défense a été respectée, selon le parquet
Le suspect "a été vu mettre la main dans son blouson", explique le parquet. Les éléments de l'enquête semblent indiquer que la légitime défense a été respectée. En dépit "des injonctions des agents et comme cela a été confirmé par une première vérification à la vidéosurveillance, il en a sorti ce qui apparaissait être une arme de poing, qu’il a brandie des deux mains en direction des agents". L’un d’eux a fait usage de son arme administrative à deux reprises. Une balle a touché le suspect à l’aine. Un chauffeur de taxi se trouvant à proximité a été blessé au pied, il a été conduit à l’hôpital.
L’arme exhibée par le suspect "s’est avérée factice". En le fouillant, les policiers ont également constaté qu'il avait une paire de menottes, une matraque télescopique, un insigne de la police américaine et qu'il portait un gilet tactique en plus de son arme factice, de type pistolet semi-automatique, selon une source proche du dossier à franceinfo mardi.
L’agent ayant fait usage de son arme, né en juillet 1978, a été placé en garde à vue lundi pour procéder aux vérifications nécessaires. Son arme et les cartouches ont été saisies. Les dépistages effectués sont négatifs. La garde à vue a été levée mardi matin. "Les témoignages confirment les gestes décrits et les multiples sommations des agents de la SUGE avant les tirs", souligne le parquet.
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