De nouvelles violences à Aurillac vendredi en marge du Festival international de théâtre de rue, deux personnes interpellées
Une deuxième nuit de violences que condamne la préfecture du Cantal.
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De nouvelles violences ont eu lieu dans la soirée du vendredi 22 août à Aurillac en marge du Festival international de théâtre de rue, rapporte dans un communiqué la préfecture du Cantal, samedi.
À 22h30, un groupe d'une cinquantaine de personnes pour la plupart cagoulées et masquées ont scandé "des slogans hostiles à l'Etat, aux collectivités, aux institutions de la République, aux hommes et femmes qui sont au service du public" et "ont ainsi tenté de rassembler autour d’eux". C'est la deuxième soirée de tension après de premières violences dans la nuit de mercredi à jeudi en marge de ce festival qui rassemble chaque année près de 200 000 personnes.
La préfecture décrit un "moment de forte tension". Des CRS sur place "ont dispersé le groupe en faisant usage de lacrymogènes". Deux personnes ont été interpellées et "du matériel mobilisé par ce groupe" a été saisi.
Des débordements limités
Malgré l'intervention de personnels de la mairie d'Aurillac et du festival, "les individus ont refusé la discussion, avec des comportements et propos ouvertement hostiles et déterminés", selon la préfecture qui assure que cette mobilisation des équipes sur place "a permis de limiter l’adhésion du public à cette manifestation spontanée sur la voie publique organisée pour favoriser l’action de groupes violents dissimulés dans la foule."
Dans la nuit de mercredi à jeudi 300 individus ont utilisé des pavés pour s'en prendre aux forces de l'ordre sur place. Des festivaliers ont érigé des barricades et allumé des feux de poubelles. Huit policiers ont été blessés.
La préfecture du Cantal "condamne fermement" ces violences. Elle accuse leurs auteurs de chercher "à profiter de la dynamique artistique et de l’affluence du public pour créer volontairement la confusion avec les spectacles proposés par les artistes et provoquer des attroupements pour permettre l’intervention de groupes organisés de casseurs."
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