Marseille : l'Office anti-stupéfiants dans la tourmente

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Article rédigé par franceinfo - B. Mousset, A. Chanteloup - Édité par l'agence 6médias
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Après une enquête de l'IGPN dans une affaire de narcotrafic, la directrice de l'Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille et son adjoint ont été mis en examen.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

La directrice de l'Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille (Bouches-du-Rhône) et son adjoint viennent d'être mis en examen dans une affaire de narcotrafic après une enquête de l'IGPN, la police des polices. À l'origine du scandale, l'opération Trident au printemps 2023 quand, après un renseignement, l'Ofast s'intéresse à une cargaison provenant de Colombie, livrée sur le port de Marseille. Il s'agit de plusieurs centaines de kilos de cocaïne.

Aucune interpellation n'a eu lieu, mais la surveillance d'une livraison a été mise en place. Une pratique courante pour remonter une filière. "L'intérêt est de suivre cette marchandise, de voir où elle va être stockée, qui va venir la récupérer et donc de suivre sur plusieurs jours la vie de ce produit pour aller interpeller toutes les personnes qui sont intervenues, et pas seulement le coursier ou le revendeur en bas, mais toute la chaîne", explique Frédéric Ploquin, spécialiste en grand banditisme, jeudi 26 juin.

La cargaison a disparu

Dès la livraison, une équipe de surveillants se met en place. Mais après des semaines d'observation, rien ne se passe. Pire encore, la cargaison cachée dans une camionnette a disparu. Au total, 400 kilos de cocaïne ont été volatilisés. Aujourd'hui, l'affaire est loin d'être terminée. L'enquête se poursuit dans les bureaux de l'Ofast de Marseille.

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