Cet article date de plus d'onze ans.

Abdelhakim Dekhar condamné pour des violences conjugales en Grande-Bretagne

L'auteur présumé des coups de feu à "Libération" et à la Défense a été condamné cette année pour "coups et blessures" sur son ex-compagne.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/11/2013 07:38 Mis à jour le 28/11/2013 07:59

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Abdelhakim Dekhar, soupçonné d'être le tireur de Paris, le 18 novembre 2013, sur les images de vidéosurveillance du métro parisien.  (HO / PREFECTURE DE POLICE DE PARIS) — Abdelhakim Dekhar, soupçonné d'être le tireur de Paris, le 18 novembre 2013, sur les images de vidéosurveillance du métro parisien. (HO / PREFECTURE DE POLICE DE PARIS)

Abdelhakim Dekhar, soupçonné notamment d'être le tireur qui a grièvement blessé un assistant photographe à Libération le 18 novembre, a été condamné en 2013 par la justice britannique au port d'un bracelet électronique pour des violences conjugales, révèle le quotidien Libération (article payant), jeudi 28 novembre. Dekhar était arrivé en Grande-Bretagne en 1998, après avoir purgé une peine de quatre ans prison en France pour avoir fourni le fusil à pompe utilisé lors de l'équipée sanglante de Florence Rey et Audry Maupin, qui avait fait cinq morts, dont trois policiers, en 1994 à Paris.

Le 17 janvier 2013, d'après Libération, Dekhar a été condamné pour "coups et blessures" par le tribunal de la ville de St Albans, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Londres. Il a été condamné à porter un bracelet électronique, à effectuer des travaux d'intérêt général et à respecter un "couvre-feu" pendant six mois, soit jusqu'au 16 juillet 2013. La justice britannique lui a également interdit d'approcher son ex-compagne, Valentina, une étudiante d'origine lettone, et les deux garçons qu'il a eus avec elle, nés en 2004 et 2006.

AbdelhakimDekhar a fait appel de sa condamnation, mais a perdu le 14 octobre. Il a en outre été condamné à payer 400 livres (480 euros) de frais de justice. "Le rejet de son appel, le 16 octobre et, du coup, le caractère définitif de sa condamnation pour violences conjugales, peuvent expliquer sa décision de rester en France", écrit Libération. Abdelhakim Dekhar a été mis en examen vendredi soir pour tentatives d'assassinats, enlèvement et séquestration.