Corse : le FLNC revendique les attentats de la "nuit bleue"
Le FLNC a revendiqué mercredi la série d'attentats commis du 7 au 8 décembre et qui avait détruit ou endommagé une trentaine de villas en construction en Corse. Dans un communiqué envoyé au mensuel Corsica, l'organisation se dit aussi prête à une initiative historique de paix sous conditions.
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C'est avant
tout un message lancé au gouvernement, en particulier en réponse au ministre de
l'Intérieur Manuel Valls, qui a vu une "forme de racisme " dans les
actions du FLNC. Le Front de libération nationale de la Corse se défend d'être
raciste et réfute tout lien avec le banditisme corse.
Pour lutter
contre la spéculation immobilière
Le FLNC justifie les attentats de la "nuit bleue" par sa volonté de lutter contre la spéculation immobilière. Le
communiqué, envoyé au magazine Corsica, annonce que 31 actions ont été
menées "délibérément réparties " sur le territoire et pas uniquement
le long des côtes. Certaines de ces habitations étaient construites de façon
illégale, par exemple des maisons construites à moins de la bande de 100 mètres imposée par la loi Littoral de 1986.
Le FLNC
affirme que 85.000 résidences "dites secondaires " ont été édifiées
sur l'île et qu'elles sont "la trame d'une économie souterraine " compte
tenu de leur location l'été à des touristes.
Une initiative
de paix évoquée
L'organisation tend cependant la main au gouvernement en se disant prête à une initiative
qu'elle qualifie d'historique en faveur de la paix.
"Dans cet esprit, notre organisation politique est prête, car nous
avons les moyens, à prendre une initiative historique, contribution à la paix
que notre peuple attend" (communiqué du FLNC)
Par cet appel,
le FLNC s'invite dans le débat en cours sur l'évolution institutionnelle de la
Corse. L'Assemblée de Corse planche en ce moment sur une réforme territoriale qui instaurerait une troisième étape de la décentralisation.
Si les mots trêve ou dépôt des armes ne figurent pas dans le document du FLNC,
celui-ci sous entend que la cessation des actions devra s'accompagner de gestes
forts du gouvernement.
Les
revendications nationaliste tournent autour de la co-officialité de la langue
corse, de la maîtrise du foncier et d'une autonomie fiscale, ce qui entraînerait
une réforme de la constitution française.
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