Chevaux et poneys mutilés en Seine-Maritime : une personne interpellée et placée en garde à vue

Onze chevaux et poneys ont été attaqués depuis mai, trois d'entre eux succombant à leurs blessures.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Normandie
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Des chevaux dans un enclos. Image d'illustration. (PHILIPPE DAUPHIN / MAXPPP)
Des chevaux dans un enclos. Image d'illustration. (PHILIPPE DAUPHIN / MAXPPP)

Une personne a été interpellée et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête ouverte pour des mutilations d'équidés en Normandie, indique mercredi 6 août le parquet du Havre à France Inter.  Soizic Guillaume, procureure de Havre, précise également qu'elle tiendra une conférence de presse jeudi pour "faire un point complet sur l'enquête" et informer la presse "des évolutions décisives de ces derniers jours".  

Depuis le mois de mai, onze chevaux et poneys ont été visés par des mutilations en Seine-Maritime, rappelle ICI Normandie. La première a eu lieu à Angerville l'Orcher, près du Havre. Une ponette a été blessée suite à des actes de mutilation. Elle a eu un œil crevé et a dû être amputée. En juin, deux autres chevaux ont été mutilés, aux yeux et à la jambe, sur la même commune, alors qu'ils dormaient au pré. L'un est désormais aveugle. Toujours à Angerville l'Orcher, le 12 juillet, une jument est décédée des suites de ces blessures. Au total, sur cette commune, quatre équidés ont été visés en trois mois, et un est mort. 

A Saint-Martin-sur-Manoir, le vendredi 1er août, un cheval est mort après des actes de mutilation et quatre autres ont été blessés. D'autres cas de mutilations commencent à remonter comme à Saint-Vaast-Dieppedalle où le propriétaire de deux poneys a retrouvé l'une de ses bêtes mortes le 27 juin dernier. A Saint-Nicolas-d'Aliermont, un cheval a été blessé chez un propriétaire, selon la maire. Au total, sur le département, onze chevaux et poneys ont été visés par ces actes, huit ont été blessés et trois sont morts depuis le mois de mai.

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