Cambriolage historique au Louvre : une réouverture sous tension

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Article rédigé par France 2 - A. Hanquet, S. Soubane, A. Gras, Y. Kadouch - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Le musée du Louvre a rouvert ses portes dans la matinée du mercredi 22 octobre, trois jours après le spectaculaire braquage dont le préjudice a été chiffré à 88 millions d’euros. Une réouverture sous tension, alors que l’enquête se poursuit.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Le musée le plus visité au monde a retrouvé ses touristes, dans la matinée du mercredi 22 octobre. Le Louvre rouvre ses portes trois jours après le casse du siècle, au cours duquel les célèbres bijoux ont été dérobés. Un soulagement pour des visiteurs venus du monde entier. "On est contents qu'il rouvre aujourd'hui. On avait déjà pris nos billets. On avait peur de ne pas pouvoir venir", confie un homme. "C'est fascinant. Il faudrait faire un film là-dessus", ajoute un groupe de touristes. "Je pensais que ça ne pouvait arriver que dans des petits musées avec une sécurité limitée. Mais je ne pensais pas que ça pouvait arriver au Louvre, où tout est très professionnel", abonde un homme.

La réouverture se fait sous haute sécurité. Et pour les visiteurs, impossible d'accéder à la salle Apollon, là où s'est déroulé le braquage. Il est même interdit de filmer l'entrée de la galerie.

Un enregistrement de la responsable de la sécurité du Louvre

Alors que l'enquête se poursuit, France Télévisions a pu se procurer un enregistrement, dans lequel la responsable de la sécurité du Louvre défend son personnel. "Aussi bien les agents qui sont intervenus vis-à-vis du public et ceux qui sont allés courir après les braqueurs et les ont mis en fuite, et qui ont permis à la police de récupérer des éléments de preuve de la couronne d'Eugénie. Si ça, ce n'est pas du professionnalisme, je ne sais pas ce que c'est", dit-elle dans l'enregistrement, qui provient d'un échange avec des salariés du musée.

Interpellée, la directrice de la sécurité affirme aussi que la fenêtre de la salle Apollon ne présentait aucune défaillance : "On me dit cette fenêtre était fragile. Cette fenêtre, elle fermait et elle était dotée d'un vitrage qui était sécurisé." Une centaine de policiers est toujours mobilisée pour retrouver les quatre braqueurs.

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