Cambriolage au musée du Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête

Publié le 21/10/2025 21:25

Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min

France 2 - N. Perez, S. Lisnyj, B. de Saint Jore. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Le Louvre a évalué le préjudice des joyaux historiques volés à 88 millions d'euros, mardi 21 octobre. Alors que la traque se poursuit pour retrouver les malfaiteurs, l'enquête se concentre sur une nacelle volée le 10 octobre, qui aurait permis aux cambrioleurs de monter sur le balcon et de pénétrer à l'intérieur du musée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Il s'agit peut-être un élément qui va faire progresser l'enquête : la police a remonté la piste du monte-charge utilisé par les malfaiteurs pour accéder au premier étage du Louvre. L'engin a été volé dans le Val-d'Oise, à une quarantaine de kilomètres de Paris, dans une commune nommée Louvres. L'histoire a débuté le 10 octobre. Le propriétaire d'un monte-charge mis en vente sur un site de petites annonces, est contacté par un acheteur. Mais au moment de la vente, les malfaiteurs, sous la menace, lui volent son engin.

C'est dimanche, en voyant les images diffusées en boucle par les médias, que l'homme a reconnu son bien. Il a prévenu aussitôt la police. "C'est important de récolter le témoignage de la personne qui a vendu en effet son monte-charge, qui a dû forcément physiquement rencontrer quelqu'un. Est-ce que c'était directement des malfaiteurs ou si c'était un complice, on ne sait pas. Et justement, voilà, ce sera forcément un témoignage extrêmement important", commente Grégory Joron, le secrétaire général du syndicat Un1té.

Le préjudice du vol évalué à 88 millions d'euros

L'enquête se poursuit avec la collecte d'indices, des analyses scientifiques et l'audition de nombreux témoins. Le braquage qui continue à mettre le gouvernement sous pression. Face à la polémique sur les failles de la sécurité, dans l'après-midi de mardi, la ministre de la Culture répondait aux attaques. "Est-ce que les dispositifs de sécurité du musée du Louvre ont été défaillants ? Non, ils n'ont pas été défaillants. C'est une réalité. Les dispositifs de sécurité du musée du Louvre ont fonctionné", a martelé Rachida Dati.

La procureure de Paris a révélé, dans la soirée, que le préjudice de ce vol est évalué à 88 millions d'euros.