Cambriolage au Musée du Louvre : "La responsabilité d'Emmanuel Macron" et de Rachida Dati est "largement engagée", lance David Belliard, adjoint à la mairie de Paris

David Belliard assure que des alertes sur la sécurité au musée du Louvre ont été lancées depuis des mois. Il dénonce "un problème de choix" de la part de l'Etat.

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David Belliard, adjoint à la mairie de Paris, sur franceinfo, vendredi 30 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
David Belliard, adjoint à la mairie de Paris, sur franceinfo, vendredi 30 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La responsabilité d'Emmanuel Macron et de sa ministre de la Culture, Rachida Dati, est largement engagée dans ce cambriolage", dénonce l'adjoint à la mairie de Paris, David Belliard sur ICI Paris Île-de-France (ex-France Bleu) ce lundi 20 octobre. "C'est extrêmement choquant de voir que le plus grand musée du monde puisse se faire braquer de la sorte", déplore le candidat écologiste pour les élections municipales de 2026.

"Il y a un problème de choix, l’argent est très mal dépensé", regrette l'adjoint parisien. En début d’année 2025, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé un projet de rénovation baptisé "Nouvelle Renaissance du Louvre", dont le coût est évalué à environ 800 millions d'euros. L'objectif à terme est de passer de 9 millions à 12 millions de visiteurs annuels. L’élu écologiste accuse ce projet de prévoir la création d'une "énorme sortie pour connecter le Louvre à la Samaritaine qui appartient à LVMH". Il déplore "un projet inutile qui ne correspond pas au besoin ni du Louvre ni des Français et Françaises".

"Depuis des mois, il y a des alertes sur la sécurité"

"Il y a deux salles deux ambiances", raille David Belliard "avec d’un côté Emmanuel Macron et Rachida Dati qui promeuvent des projets pharaoniques et de l’autre, des besoins vitaux sur la sécurité du personnel et des œuvres". "Depuis des mois, il y a des alertes sur la sécurité", ajoute-t-il.

En juin dernier, déjà, le musée avait été temporairement bloqué par une grève des salariés pour dénoncer le manque de moyens dédiés notamment à la sécurité du musée. En 15 ans, environ 200 emplois ont été supprimés d’après les syndicats.

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