Cadavres retrouvés dans la Seine : le principal suspect désormais soupçonné d'avoir tué les quatre hommes, sa garde à vue prolongée

Les quatre corps ont été repêchés le 13 août dans la Seine, à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Selon une source proche du dossier à France Inter, le suspect, âgé de 24 ans, se présente comme originaire d'Algérie, installé en France depuis trois ans.

franceinfo

Radio France

Publié le 22/08/2025 13:37 Mis à jour le 22/08/2025 14:41

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L'endroit où ont été repêchés les quatre cadavres, immergés dans la Seine, à hauteur de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Photo prise le 14 août 2025. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Le principal suspect dans le cadre des enquêtes sur les corps retrouvés dans la Seine, à Choisy-le-Roi, (Val-de-Marne) est désormais soupçonné d'avoir tué les quatre hommes, a appris France Inter vendredi 22 août auprès d'une source proche de l'enquête. Cet homme a été placé en garde à vue mercredi 20 août. Elle a été prolongée vendredi et peut durer jusqu'à dimanche matin.

La garde à vue du deuxième suspect a également été prolongée, a appris ce vendredi l'Agence Radio France, auprès du parquet de Créteil, confirmant une information de RTL.

Les quatre cadavres ont été repêchés le 13 août dans la Seine, à Choisy-le-Roi. Les autopsies et un examen au scanner ont révélé que deux décès sont d'origine criminelle. Le corps le mieux conservé est identifié, il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'années qui résidait dans le Val-de-Marne.

Un lieu fréquenté pour des rencontres homosexuelles

Les enquêteurs ont ratissé le quartier de Choisy-le-Roi où ont été retrouvés les cadavres. Il s'agit d'un lieu fréquenté le soir pour des rencontres homosexuelles. À quelques mètres de là se trouve un squat, où vit le principal suspect.

Cet homme de 24 ans a été interpellé mercredi dernier. Selon une source proche du dossier à France Inter, il se présente comme originaire d'Algérie, installé en France depuis trois ans. Cet homme travaille sur les marchés et dans le BTP. Un deuxième homme a été placé en garde à vue dans cette enquête, a indiqué jeudi le parquet de Créteil.