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Bretagne : deux gendarmeries essuient des jets de cocktails Molotov

Il s'agit des établissements de Huelgoat (Finistère) et d'Uzel (Côtes-d'Armor). Le sigle ARB, pour Armée révolutionnaire bretonne, a été tagué sur les deux lieux.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 13/06/2014 19:36 Mis à jour le 13/06/2014 19:49

Temps de lecture : 1min

Capture d'écran de Google Maps pointant les villes de Huelgoat (Finistère) et Uzel (Côtes-d'Armor), dont les gendarmeries ont été visées par des jets de cocktails Molotov, dans la nuit du jeudi 12 juin au vendredi 13 juin 2014. (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO) — Capture d'écran de Google Maps pointant les villes de Huelgoat (Finistère) et Uzel (Côtes-d'Armor), dont les gendarmeries ont été visées par des jets de cocktails Molotov, dans la nuit du jeudi 12 juin au vendredi 13 juin 2014. (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO)

Deux gendarmeries bretonnes ont été la cible de jets de cocktails Molotov dans la nuit du jeudi 12 juin au vendredi 13 juin, ont annoncé des gendarmes et des sources judiciaires, vendredi. Les faits sont survenus à Huelgoat (Finistère) et Uzel (Côtes-d'Armor). À Huelgoat, deux lancers ont visé l'entrée de la brigade et la façade. À Uzel, trois cocktails Molotov ont été jetés sur les locaux .

La section antiterroriste du parquet de Paris saisie

Le sigle ARB, pour Armée révolutionnaire bretonne, a été tagué sur un muret de la gendarmerie d'Uzel et sur le portail de celle de Huelgoat. Le parquet de Brest, initialement chargé de l'enquête, s'est dessaisi vendredi au profit de la section antiterroriste du parquet de Paris. C'est une procédure habituelle lorsqu'il y a des revendications affichées.

Ces événements surviennent à la veille de rassemblements de "bonnets rouges" devant les préfectures et sous-préfectures de Bretagne. Ils réclament la suppression de l'écotaxe, la fin des distorsions de concurrence et du dumping social, la relocalisation des décisions concernant la région. Ils souhaitent également, lors de la réforme territoriale, le développement d'une "Bretagne forte à cinq départements", qui comprendrait la Loire-Atlantique.