Boutique de luxe : nouveau cambriolage à la voiture-bélier dans les rues de Paris

Publié le 03/10/2025 10:36

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franceinfo - V. Lerouge, M. Bougault, J. Delage, P. Fievet, C. Hanssens. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

À Paris ce jeudi 2 octobre, une boutique Chanel a été braquée vers 4h du matin avec une voiture-bélier. Les assaillants ont quitté les lieux avec plusieurs sacs de marchandise en leur possession.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

La grille a été défoncée et une porte vitrée arrachée. Jeudi 2 octobre, à 4 h 40, une Alfa Romeo rouge a fracturé une boutique Chanel, rue Royale, dans le 8e arrondissement de la capitale. Les cambrioleurs ont emporté une grande partie de la marchandise. "Apparemment, ils ont volé des sacs. À l'heure à laquelle on vous parle, nous n'avons pas le montant exact", indique Jeanne d’Hauteserre, maire (LR) du 8e arrondissement de Paris.

Les braqueurs, au moins deux selon la police, prennent la fuite avec la voiture-bélier et l'abandonnent un kilomètre plus loin, dans un parking souterrain, avant de récupérer un autre véhicule. Il n'y a pas de témoins directs de l'attaque. Quand le gardien de l'immeuble d'en face arrive à 5 heures, il découvre une boutique minutieusement vidée. "Je suis rentré pour prendre mon service. À travers la vitre, j'ai vu qu'il n'y avait absolument plus rien à l'intérieur. Tout a été bien nettoyé. Plus de mannequin, plus rien", raconte-t-il.

Une autre boutique Chanel visée l'an passé

Une autre boutique Chanel a déjà été visée à Paris l'an passé. Cent soixante sacs ont été dérobés et quatre personnes ont été mises en examen. Le magasin Louis Vuitton du 6e arrondissement a été fracturé à trois reprises. En novembre dernier, la scène a même été filmée par un riverain. En deux ans à Paris, les attaques de boutiques de maroquinerie de luxe se sont multipliées.

Le butin dépasse parfois le million d'euros. "Effectivement, les boutiques de luxe permettent d'arracher un maximum d'articles chers et facilement revendables dans un minimum de temps et pour un minimum d'espace à transporter", explique Fabien Bogais, syndicat Alliance Police nationale. Aucune interpellation n'a eu lieu pour l'instant suite au braquage du jeudi 2 octobre. Les auteurs sont toujours en fuite.