Attaques de prisons : quatre nouvelles personnes, dont trois mineurs, placées en gardes à vue

Ces interpellations portent à une trentaine le nombre de personnes actuellement en garde à vue, depuis le lancement d'un vaste coup de filet lundi dans toute la France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une voiture brûlée devant la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, le 16 avril 2025. (SYLVAIN THOMAS / AFP)
Une voiture brûlée devant la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, le 16 avril 2025. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

L'enquête progresse sur les mystérieuses attaques de prisons en France. Quatre nouveaux suspects ont été placés mercredi 30 avril en garde à vue, a indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant partiellement une information du Parisien. Le quotidien avait évoqué "moins d'une dizaine de suspects" interpellés mercredi. Le Pnat a confirmé à l'AFP quatre nouvelles gardes à vue, dont "trois concernant des mineurs". Cela porte à vingt-huit le nombre de personnes actuellement en garde à vue, dont quatre mineurs et sept détenus, depuis le lancement d'un vaste coup de filet lundi dans toute la France. Deux personnes ont été relâchées mardi. 

Les enquêteurs creusent une quinzaine de faits ayant eu lieu entre le 13 et le 21 avril. Le 13 avril, à Agen, était apparu pour la première fois le tag "DDPF" (Défense des prisonniers français) près de sept voitures incendiées sur le parking de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire (Enap). S'en était suivie une série d'incendies de voitures de membres du personnel pénitentiaire un peu partout sur le territoire, des tirs de mortiers d'artifices sur des prisons, voire des tirs de kalachnikov, comme à Toulon.

L'enquête porte aussi sur des tirs par arme à feu et des jets de deux cocktails Molotov ayant visé le 21 avril un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier. Ces faits sont "susceptibles de s'inscrire" dans la "très grande criminalité organisée", selon un communiqué du Pnat et de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé la (Junalco), transmis lundi.

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