Attaques de prisons : deux gardes à vue levées, 26 personnes toujours entendues

Deux gardes à vue ont été levées mercredi 30 avril au soir dans le cadre de l'enquête sur les attaques de prison, portant à 26 le nombre de personnes actuellement en garde à vue.

Article rédigé par franceinfo
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Parmi les prisons attaquées figure celle de Lyon-Corbas. (NICOLAS LIPONNE / MAXPPP)
Parmi les prisons attaquées figure celle de Lyon-Corbas. (NICOLAS LIPONNE / MAXPPP)

Deux gardes à vue ont été levées mercredi soir dans l'enquête sur les attaques de prisons, indique ce jeudi à France Inter le parquet national antiterroriste (Pnat). Ces deux personnes ont été laissées libres dans la soirée. Cela porte désormais à 26 le nombre de personnes actuellement en garde à vue.

Une vaste opération d'interpellations a eu lieu à partir de lundi dans toute la France dans le cadre de l'enquête sur les attaques qui ont visé des prisons et des agents pénitentiaires ces dernières semaines. Des attaques "clairement liées au narcotrafic", a déclaré le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, mercredi sur France Inter. Ceux qui ont attaqué les prisons "ont essayé d'intimider les agents pénitentiaires pour qu'ils demandent au gouvernement de ne pas adopter la loi" contre le narcotrafic, a soutenu le ministre.

Parmi les personnes interpellées figurent "des petites mains, souvent mineures" mais aussi des "commanditaires, qui ont organisé, pensé et trouvé un circuit de financement pour ces attaques", a indiqué Gérald Darmanin, et notamment "cinq détenus qui communiquaient et organisaient ces vengeances ou cette intimidation de l'État" depuis leur cellule.

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