Attaques de prisons : vingt-et-un suspects présentés à la justice en vue d'une mise en examen
Ils sont présentés à des juges, a annoncé vendredi le Parquet national antiterroriste, qui se dessaisit de cette enquête, estimant que ces actions coordonnées ne procèdent pas d'une entreprise terroriste.
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L'enquête sur les attaques de prisons et agents pénitentiaires progresse rapidement. Après un coup de filet lundi, 21 suspects, dont sept détenus et deux mineurs, sont présentés vendredi 2 mai à des juges à Paris en vue de leur mise en examen, a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui se dessaisit de cette enquête. "Au terme de cette opération, il n'apparaît pas que ces actions coordonnées procèdent d'une entreprise terroriste" mais "les investigations ont permis d'inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée", souligne le Pnat dans un communiqué commun avec la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), désormais chargée des investigations.
Parmi les 21 personnes présentées aux juges, figure "celui qui est susceptible d'être le créateur du premier compte Telegram intitulé 'DDPF' [pour "Droit des prisonniers français"] et rédacteur du texte de revendication diffusé sur cette chaîne, mettant en cause la condition carcérale", écrivent le Pnat et la Junalco. "Il s'agit d'un individu détenu, déjà condamné pour des infractions de droit commun, mis en examen et en outre sur le point d'être jugé pour des faits liés au narcobanditisme marseillis, proche de la DZ Mafia", ajoute le communiqué.
Trois "relais probables des actions violentes", "également inscrits dans la grande criminalité" et "détenus" font aussi partie des personnes qui devraient être mises en examen dans la journée, précisent le Pnat et la Junalco. Ils font figure de "donneurs d'ordre en désignant des cibles" parmi les établissements et les agents pénitentiaires. Ils "auraient sollicité des relais hors les murs, pour recruter des exécutants" et "les rémunérer à cette fin", détaillent les magistrats. Le placement en détention provisoire a été requis pour l'ensemble des 21 personnes.
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