Mohamed Amra : une extraction qui fait polémique

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Article rédigé par franceinfo - N. Perez, Y. Amiel, A. Dupont, A. Lopez. Édité par l'agence 6Medias
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L'extraction de Mohamed Amra pour son audition à Paris aura lieu le mercredi 11 juin prochain. Pour les agents pénitentiaires, cette escorte suscite l'incompréhension et la colère.

Mohamed Amra, le détenu le plus surveillé de France, quittera mercredi 11 juin sa cellule de Condé-sur-Sarthe (Orne) pour être entendu par un juge d'instruction à Paris sur son évasion meurtrière en mai dernier au péage d'Incarville. Le narcotrafiquant devrait quitter mercredi prochain, à l'aube, l'établissement pénitentiaire hautement sécurisé pour parcourir 260 kilomètres jusqu'à Paris.

L'incompréhension chez les agents pénitentiaires

Mais s'il est escorté par une trentaine de policiers et gendarmes d'élite dans un convoi renforcé, avec un itinéraire tenu secret et susceptible de changer à tout moment, l'opération, délicate, ne rassure pas les agents pénitentiaires, encore marqués par la mort de deux des leurs à Incarville. Beaucoup ont exprimé leur colère et leur incompréhension face à cette extraction. "On est en train de se foutre de nous, (...) quoi qu'il en soit, la vie des personnels pénitentiaires, au final, n'équivaut à rien", fustige Wilfried Fonck, secrétaire national de l'UFAP-UNsa Justice.

Il existe pourtant d'autres solutions, comme l'audition en visioconférence et le déplacement d'un juge, comme le précise une circulaire rédigée juste après l'attaque d'Incarville.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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