Évasion de Mohamed Amra : "Il a pu faire pression sur certains pour les contraindre à participer", estime Laure Beccuau, procureure de la République de Paris

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Article rédigé par France 2
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Près d'un an après l'évasion meurtrière de Mohamed Amra, Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, revient dans le "20 Heures" du lundi 5 mai sur cet événement, la traque et l'arrestation du fugitif le plus recherché de France.

La violence de l'évasion de Mohamed Amra, une attaque de fourgon en mai 2024 dans laquelle deux agents pénitentiaires ont perdu la vie, est restée gravée dans les esprits. Peut-on pour autant parler de nouveau visage du banditisme ? "Le banditisme a toujours su déployer des moyens extrêmement violents pour parvenir à ses fins, et la très grande criminalité organisée n'a qu'un seul objectif (...), obtenir du profit", explique Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, invitée du "20 Heures", lundi 5 mai.

"Un phénomène de sidération"

Pour les acteurs du réseau de la grande criminalité, "l'obtention du profit, le fait de ne pas être pris, peut justifier un déchaînement de violence inouïe", ajoute la procureure, qui évoque "un phénomène de sidération lorsqu'on a vu ces images", se référant à l'évasion de Mohamed Amra, qui "a pu faire pression sur certains pour les contraindre à participer à son évasion". "On sait aussi par le dossier qu'il a pu avoir recours à des personnalités qui étaient ses compagnons de délinquance", précise Laure Beccuau.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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