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Attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire dans l’Eure : comment la traque des fugitifs s’organise

Publié le 15/05/2024 20:53

Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min

France 2 - H. Puffeney, J. Poissonnier, V. Lerouge, E. Maizy, S. Gravelaine

France Télévisions

Au lendemain de l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire à la barrière de péage d’Incarville sur l’A13, les forces de l’ordre sont toujours à la recherche des assaillants et du détenu évadé, Mohamed Amra.

Une notice rouge Interpol pour Mohamed Amra, devenu l'un des criminels les plus recherchés. Pour le retrouver, les enquêteurs vont d'abord éplucher les témoignages et les vidéos amateurs filmées par exemple par les passagers d’un bus qui ont assisté à l'attaque mortelle du fourgon pénitentiaire. Pour démasquer les assaillants, les policiers peuvent aussi étudier leur physionomie, de potentielles traces ADN ou encore le modèle des armes utilisées. Un travail fastidieux qui peut prendre des semaines, mais cela n'est pas forcément un problème.

Des interrogatoires

Les enquêteurs comptent aussi sur les interrogatoires des proches, d’anciens collègues, des compagnons de cellule de la prison d'Évreux (Eure), ou d'autres criminels comme les indicateurs, qui peuvent donner des informations. "Dans les milieux criminels, tout se sait parce que souvent, on aime bien se mettre en avant. On a un ego surdimensionné", explique un spécialiste. Une traque menée en France, mais aussi à l’étranger, où Mohamed Amra se trouve peut-être.