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Violences urbaines : douze personnes interpellées après l'attaque du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses

Dans la nuit du 1er au 2 juillet, lors des violences urbaines, le domicile de Vincent Jeanbrun, le maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a été visé par une attaque. Douze personnes ont été interpellées.

franceinfo

Radio France

Publié le 12/07/2023 17:04 Mis à jour le 12/07/2023 17:52

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Un policier surveille le domicile vandalisé du maire de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, le 2 juillet 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Douze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue mercredi 12 juillet au matin dans le cadre de l'enquête sur l'attaque du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses, a appris franceinfo auprès du parquet de Créteil, confirmant une information de BFMTV. Il s'agit de 12 hommes majeurs, domiciliés principalement à L’Haÿ-les-Roses et dans les environs, et pour certains connus pour des infractions de droit commun.

Ces gardes à vue vont permettre aux enquêteurs d'entendre ces 12 personnes "sur leur emploi du temps la nuit des faits", "de les confronter aux éléments recueillis par les enquêteurs" et "de procéder à des prélèvements ADN" pour les comparer aux traces prélevées sur le lieu des faits, explique le parquet de Créteil à franceinfo.

Son épouse a été blessée

Dans la nuit du 1er au 2 juillet, lors de la cinquième nuit de révoltes urbaines après la mort de Nahel, le domicile du maire LR de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) Vincent Jeanbrun a été visé par une attaque à la voiture-bélier enflammée. Sa femme s'est fracturé le tibia en s'enfuyant avec ses enfants sous les tirs de mortiers.

Un peu plus de 24h après l'attaque, une marche solidaire aux cris de "ça suffit !", avait rassemblé élus et habitants dans cette ville d'un peu plus de 30 000 habitants au sud de Paris. Des ténors de son parti, comme le président du Sénat Gérard Larcher, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse et le patron des Républicains Eric Ciotti, y avaient participé.

Au total 17 atteintes aux élus ont été comptabilisées durant cet épisode de violences urbaines, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.