"Charlie Hebdo" : enquête ouverte après des menaces contre la mère d'une victime de Merah
Une lycéenne de 19 ans habitant à Goussainville (Val-d'Oise) s'est rendue d'elle-même dans les locaux de la police judiciaire, où elle avait été convoquée. Elle a expliqué être victime d'un piratage de son compte Facebook.
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Une enquête a été ouverte, lundi 19 janvier, à Pontoise (Val-d'Oise), après des menaces postées sur la page Facebook de Latifa Ibn Ziaten, mère d'une victime de Mohamed Merah. Une lycéenne de 19 ans habitant à Goussainville (Val-d'Oise) s'est rendue d'elle-même dans les locaux de la police judiciaire, où elle avait été convoquée, selon une source judiciaire. Elle a été remise en liberté quelques heures plus tard, après avoir expliqué être victime d'un piratage de son compte Facebook.
"Elle avait porté plainte au commissariat fin 2013. Elle n'a visiblement rien à voir avec cette histoire. L'enquête se poursuit pour identifier l'auteur du message", selon la source judiciaire. La semaine dernière, un message cautionnant les attentats contre Charlie Hebdo et contre l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes avait été posté depuis le compte piraté de la lycéenne sur la page Facebook de Latifa Ibn Ziaten, dans un français parfois à la limite de l'intelligible en raison d'une syntaxe et d'une orthographe déficientes.
Latifa Ibn Ziaten prône un islam de tolérance
"Je le di encore je suis kouachi je nique charlie hebdo bien fait pour leur gueles qui ailles tous en enfer charlie hebdo et les policier bienfait aussi au juif de casher bienfait je suis kouachi je suis coulibaly", disait ce message, selon une capture d'écran consultée par l'AFP. "Vous faite genre vs pleuré pr les juif de fausse larmes putains vs faites pitier", écrivait encore l'internaute. L'enquête vise des faits de "menaces" et d'"apologie du terrorisme", le message ayant été posté sur une page Facebook privée, et non dans l'espace public.
Latifa Ibn Ziaten est la mère du militaire Imad Ibn Ziaten, première victime de Mohamed Merah, assassiné à 30 ans le 11 mars 2012 à Toulouse. Depuis, Latifa Ibn Ziaten sillonne la France, allant dans les collèges et les lycées, pour prôner un islam de tolérance, dire son attachement à la République et sa fierté pour son fils. Mohamed Merah "l'a tué parce qu'il était militaire. Il lui a demandé de se mettre à plat ventre mais mon fils est resté debout. Il était entré dans l'armée pour servir la République", a-t-elle ainsi récemment dit.
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