Attentat à Arras : Emmanuel Macron demande aux préfets de réévaluer les dossiers des personnes inscrites au fichier des radicalisés expulsables
Après l'assassinat d'un enseignant à Arras, l'Elysée et le gouvernement veulent que toutes les situations individuelles soient réexaminées, en particulier celles des personnes en situation irrégulière.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/10/15/000-33ya3e9-652c532537528229111623.jpg)
Il faut "incarner un Etat impitoyable contre ceux qui portent la haine et des idées terroristes", assure l'Elysée. Trois jours après l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras (Pas-de-Calais), le ministère de l'Intérieur va envoyer aux préfets une circulaire leur demandant de réexaminer le dossier des personnes inscrites au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a appris France Télévisions dimanche 15 octobre.
Les préfets devront réunir les groupes d'évaluation départementaux, des dispositifs créés en 2014 pour prévenir la radicalisation violente, afin de réétudier chaque situation individuelle et, en particulier, celle des personnes en situation irrégulière. Ils pourront alors faire accélérer les procédures d'expulsion "quand il y a lieu".
Plus de 5 000 personnes concernées
"La ligne de fermeté est extrêmement claire", avait d'ores et déjà prévenu Gérald Darmanin, samedi lors d'une conférence de presse. Le FSPRT compte "à peu près 5 100 personnes", en "majorité" des "personnes qui sont françaises", mais également des étrangers en situation régulière ou irrégulière. Le ministre de l'Intérieur a demandé "l'identification partout sur le territoire national de ceux qui sont dangereux, le retrait systématique du titre de séjour pour ceux qui sont étrangers, l'expulsion systématique de tout étranger (...) considéré comme dangereux par les services de renseignement".
Mohammed M., toujours en garde à vue après l'attaque terroriste d'Arras, était surveillé par les services de renseignement, inscrit au FSPRT et fiché S. Agé de 20 ans, ce Russe du Caucase est arrivé en France avant ses 13 ans. Il se trouve en France sans titre de séjour, mais ne peut être expulsé. En raison de son profil, le ministère de l'Intéreur demande aux préfets de renforcer la surveillance des jeunes hommes originaires du Caucase âgés entre 16 et 25 ans et chez qui une "forme de radicalisation très forte" a été détectée. Les préfets sont par ailleurs invités à signaler les sites sensibles qui doivent être protégés dans le cadre du dispositif Sentinelle.
À regarder
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter