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Attaque au couteau à Arras : "Il faudra voir si c’est un différend ou une attaque terroriste", dit le porte-parole de la CFDT police

Publié le 13/10/2023 16:35

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franceinfo - E. Tran Nguyen

France Télévisions

Un enseignant a été tué au couteau dans la matinée du vendredi 13 octobre dans un lycée du Pas-de-Calais. L’assaillant a été interpellé par la police. Le 12/13 info a pu entrer en contact avec Axel Ronde, porte-parole de la CFDT police.

"Un individu armé de deux couteaux s’en est pris au corps enseignant dans ce lycée. Il a tué une personne, blessé d’autres", résume Axel Ronde, porte-parole de la CFTD police, par téléphone au 12/13 info. "Les fonctionnaires de police sont arrivés rapidement pour porter secours et interpeller l’auteur de cette attaque", poursuit-il.

Il reste encore à savoir s’il s’agit d’un événement isolé ou d’une attaque terroriste. "On sait qu’il y avait un appel aujourd’hui par rapport à ce qu’il se passe en Israël et en Palestine, qu’il fallait faire un ‘vendredi noir’ pour les Occidentaux. (…) On sait que dans ce genre de situation, il y a des ramifications internationales et des individus pourraient passer à l’acte sur d’autres cibles sur le territoire national", précise Axel Ronde.

Un protocole pour protéger les élèves

Interrogé sur le renforcement des patrouilles sur les lieux dits prioritaires, Axel Ronde confirme que les lycées et collèges sont bien sous surveillance. "Il y a un protocole au niveau des établissements scolaires pour mettre en sécurité les élèves, ce que d’ailleurs aurait fait l’enseignant décédé. Il aurait mis à l’abri les élèves pour éviter une tuerie de masse. (…) Nous sommes en capacité d’intervenir le plus rapidement possible, malheureusement ces individus, des loups solitaires, sont très difficiles à détecter", indique le porte-parole de la CFDT police.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a aussi réagi sur X (ex-Twitter). Le parquet doit encore communiquer les dernières informations sur le drame. "Il faudra voir selon le profil psychologique [de l’assaillant], si c’est un différend ou une attaque terroriste. (…) Il faudra voir si le parquet national antiterroriste prendra le relais du parquet local pour voir si l’individu était accompagné d’autres personnes", conclut Axel Ronde.