Attaque à Mulhouse : "Je ferai en sorte que nous ayons un moment de rassemblement", annonce la maire Michèle Lutz

Une attaque au couteau a eu lieu samedi après-midi, à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Elle a fait un mort et deux blessés, dont un grave.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/02/2025 08:31

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Le marché du canal couvert à Mulhouse (Haut-Rhin), où l'attaque a eu lieu samedi 22 février 2025 (SEBASTIEN BOZON / AFP)

"Je ferai en sorte que nous ayons un moment de rassemblement", a déclaré Michèle Lutz, maire (LR) de Mulhouse, dimanche 23 février, sur franceinfo, au lendemain d'une attaque mortelle au couteau à proximité d'un marché couvert en plein cœur d'un quartier fréquenté de la ville.

Les habitants de Mulhouse sont "sonnés", en "état de sidération"

L'assaillant a aussi blessé cinq personnes, selon le premier bilan réalisé samedi soir par le procureur de Mulhouse, le parquet national antiterroriste (Pnat) et la maire de Mulhouse. Les personnes blessées sont "trois policiers municipaux et deux agents du stationnement", confirme Michèle Lutz ce dimanche matin. Samedi soir, un premier bilan des autorités faisait état de deux blessés graves. Il reste une personne toujours hospitalisée, selon l'édile : "un monsieur gravement blessé", mais dont le pronostic vital "n'est plus engagé depuis hier soir".

Les habitants de Mulhouse sont "sonnés", en "état de sidération", "on n'imaginait pas que cela pouvait arriver", relate Michèle Lutz. L'édile réfléchit à un "format" pour "être dans une forme de soutien par rapport à tout ce qui s'est passé", un "moment de rassemblement" pour rendre hommage aux victimes. Michèle Lutz appelle "au calme parce qu'il ne faut pas non plus faire en sorte que les choses dégénèrent après les faits."

Si les policiers municipaux n'avaient "pas été aussi efficaces, nous aurions sans doute eu un carnage"

"Je tenais vraiment à souligner tout le travail qui a été fait par tous ces agents", a déclaré l'édile de Mulhouse. "Ils ont réagi très vite quand ils ont vu que ce monsieur allait s'en prendre à eux et peut-être aussi aux gens puisque je rappelle que nous étions au marché". Michèle Lutz se "plaît à penser que" si les policiers municipaux n'avaient "pas été aussi efficaces, nous aurions sans doute eu un carnage."

L'assaillant de 37 ans a été placé en garde à vue. Le ministre de l'Intérieur a expliqué que le suspect était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et qu'il avait été refusé "à dix reprises" par l'Algérie. L'homme présente aussi "des troubles psychologiques", selon Bruno Retailleau.