"Personne ne nie que l'affaire Théo est épouvantable", se défend la patronne de la police des polices
La police des polices avait été critiquée pour avoir, dans ses premières conclusions, écarté le terme de "viol" pour qualifier l'agression d'un jeune homme par un policier.
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C'est une institution scrutée depuis le début de l'affaire Théo : l'Inspection générale de la police nationale avait rendu des premières conclusions très contestées sur l'interpellation du jeune homme par des policiers. Elle avait notamment qualifié de "violences volontaires" la pénétration infligée au jeune homme par un policier avec sa matraque, pour laquelle ce dernier a été mis en examen pour viol. Mardi 21 février, la patronne de l'IGPN a défendu son institution, dans une interview à L'Express.
"Personne ne nie les faits et les graves blessures subies par Théo", assure Marie-France Monéger-Guyomarc'h. "Personne ne nie que c'est une affaire épouvantable". Elle défend la qualification retenue par ses services, "qui s'appuie sur ce que nous avons constaté, vu et entendu", assure-t-elle.
Elle déplore également que les termes "d'accident" ou de "viol involontaire" aient circulé alors qu'ils n'ont jamais été employés par l'IGPN. Qui a, en revanche, évoqué "le caractère non-intentionnel" du geste du policier.
"Il est indispensable que les policiers soient irréprochables"
"Le procès fait à l'IGPN de protéger les policiers est un procès que je n'accepte pas", martèle la patronne de l'institution, rappelant qu'au sein de la police, l'IGPN est la cible de critiques inverses.
Pour Marie-France Monéger-Guyomarc'h, "la profession de policier est l'une des plus surveillées de France". D'autant que des policiers peuvent être sanctionnés deux fois pour les mêmes faits : par la justice et par leur administration. "Il est indispensable que l'action des policiers et que les policiers eux-mêmes soient irréprochables", poursuit-elle. Mais elle appelle à ce qu'on n'en fasse pas "des coupables d'emblée."
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