Après les sabotages électriques dans les Alpes-Maritimes, la surveillance va être étendue "à tous les lieux critiques", selon François Bayrou

Ces sabotages sont "une mise en cause de l'ordre public extrêmement grave", a déploré le Premier ministre mardi, lors de la séance des questions au gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre François Bayrou lors de la séance de questions au gouvernement au palais Bourbon, à Paris, le 25 mars 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Le Premier ministre François Bayrou lors de la séance de questions au gouvernement au palais Bourbon, à Paris, le 25 mars 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

"Le risque zéro n'existe pas", a tenu à tempérer le Premier ministre. Le gouvernement va "étendre la surveillance à tous les lieux critiques" après des sabotages électriques qui ont provoqué un black-out massif à Cannes samedi, dernier jour du festival de cinéma, et atteint le lendemain Nice, où doit se tenir début juin une conférence de l'ONU sur les océans, a annoncé François Bayrou, mardi 27 mai.

Ces sabotages sont "une mise en cause de l'ordre public extrêmement grave, destinée à impressionner, terrifier ceux qui organisent de tels événements", a ajouté le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Il a confirmé qu'ils avaient été revendiqués par des groupuscules d'extrême gauche, comme venait de le dire le député UDR Eric Ciotti qui l'interrogeait.

Incendie d'un poste électrique

Les enquêtes se poursuivaient lundi, ont annoncé les trois parquets chargés de ces dossiers. "La question d'un éventuel regroupement des procédures reste liée aux résultats des investigations en cours", a précisé le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes), alors que les autorités considèrent apparemment de manière différente les sabotages du samedi et du dimanche.

La coupure avait été provoquée par l'incendie d'un poste électrique du gestionnaire du réseau RTE à Tanneron (Var) et la chute d'un pylône de ligne à haute tension dont trois des quatre piliers avaient été sciés à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).

En charge des faits commis à Villeneuve-Loubet, le parquet de Grasse a annoncé avoir ouvert une enquête pour destruction de bien destiné à l'utilité publique et association de malfaiteurs. Et si le parquet de Draguignan (Var) reste saisi des faits commis à Tanneron, les échanges sont constants entre ces deux pôles.

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