Alerte enlèvement : un nourrisson de 2 mois gravement malade kidnappé par son père à Toulouse
Le bébé a été enlevé par son père à l'hôpital Purpan de Toulouse, durant la nuit de vendredi à samedi, alors qu'il était alimenté par des sondes.
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Le parquet de Toulouse a déclenché samedi matin une "alerte enlèvement" pour Tizio, un nourrisson de 2 mois, kidnappé par son père à l'hôpital et en danger de mort s'il ne reçoit pas de soins "dans les plus brefs délais". Un numéro vert a été mis en place : 0 800 36 32 68. Prénommé Tizio, ce petit garçon était alimenté par sondes gastriques et voies intraveineuses. Il a été enlevé vendredi entre 18h30 et 19 heures à l'hôpital Purpan à Toulouse (Haute-Garonne) par son père, précise le parquet. Durant la nuit écoulée, le père et son enfant ont pu en particulier se rendre dans le département de l'Ariège, précise à la mi-journée le ministère de l'Intérieur.
Un véhicule Peugeot 307 de couleur blanche recherché
Agé de 33 ans, le père de l'enfant est un homme "grand, mince, porteur d'une barbe fournie et de cheveux longs bouclés bruns à noirs". Il est susceptible de se déplacer à bord d'un véhicule Peugeot 307 de couleur blanche, immatriculé dans l'Ariège 5608 GP 09. Il portait lors des faits un "anorak de couleur sombre", ajoute le texte. Le bébé était vêtu d'un ensemble de laine bleue au moment de son enlèvement.
Alerte Enlèvement en cours en Haute-Garonne. Plus d'informations >> https://t.co/bqgBIkWNF4 pic.twitter.com/rHBYOZBqes
— Ministère Justice (@justice_gouv) 6 janvier 2018
Les premières heures de recherche sont capitales car l'enfant "souffre d'une pathologie nécessitant la poursuite de soins immédiats, son pronostic vital est engagé à défaut de recevoir ces derniers dans les plus brefs délais".
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La section de recherches de Toulouse a été chargée de l'enquête. "Nous n'avons vraiment pas beaucoup d'éléments. Nous sommes dans le 'bleu'", explique une source proche du dossier à l'AFP, reconnaissant que même l'heure de la disparition du nourrisson restait incertaine. Le couple, certes séparé, n'avait a priori aucun problème. Il s'entendait bien. Et le père sans emploi passait tous les jours voir son petit garçon à l'hôpital. "Nous ne sommes pas dans le cas d'une volonté de soustraction d'un enfant par un parent", ajoute cette même source, ce qui rend cet enlèvement d'autant plus "incompréhensible".
Les recherches ont débuté pendant la nuit
Tizio a été vu avec son père vers 18 heures mais il n'était plus dans son berceau à 18h30, à l'heure où les biberons sont donnés dans le service hospitalier. Pensant que le bébé était alors avec son père, les personnels hospitaliers n'ont donné l'alerte qu'à 1 heure du matin, en s'apercevant que le nourrisson n'était toujours pas là lors de l'horaire suivant des biberons. L'enlèvement a donc pu se produire entre "18 heures et 1 heure". Dans un premier temps, cette absence, même au milieu de la nuit, n'a pas vraiment inquiété les enquêteurs.
Dans la nuit, les premières investigations entreprises ont visé tous les endroits où le père pouvait se trouver. La zone de recherches a concerné les départements de la Haute-Garonne et l'Ariège, d'où la famille est originaire. Elle a depuis été étendue. Ce n'est qu'après avoir fait "choux blanc partout", selon la formule de cette source, que l'inquiétude est née et que le parquet et les enquêteurs ont décidé de déclencher une procédure d'alerte enlèvement.
"Sa santé est en jeu"
Interrogé par l'AFP, l'hôpital Purpan s'est refusé à tout commentaire. "La seule chose qui compte, la seule chose essentielle pour nous, c'est de retrouver très vite le bébé. Sa santé est en jeu", a affirmé un membre de la direction sous le couvert de l'anonymat, soulignant le travail "formidable des enquêteurs" pendant la nuit.
Le plan Alerte Enlèvement, mis en place en France en février 2006, a été déjà été déclenché 21 fois avant l'enlèvement de Tizio. Les enfants ont toujours été retrouvés sains et saufs, même si dans deux cas, il a fallu plusieurs semaines pour y parvenir.
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