Meurtre d'Agnès : la justice s'interroge sur ce que savait le collège
Selon le parquet de Nîmes, un éducateur judiciaire chargé du suivi du meurtrier présumé d'Agnès a rencontré, en mars dernier, le directeur de l'école où la victime et son agresseur étaient scolarisés.
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La polémique continue autour du passé de délinquant sexuel de Mathieu, 17 ans, meurtrier et violeur présumé de la jeune Agnès, 13 ans, assassinée le 16 novembre au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire).
Mardi 22 novembre, le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli a révélé qu'un éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) a rencontré en mars 2011 le directeur du collège-lycée où les deux adolesents étaient scolarisés.
Dimanche 20 novembre, Philip Bauwens, directeur de l'établissement, a pourtant déclaré ne rien savoir sur le passé judiciaire du jeune homme, des propos repris le lendemain par le vice-président du collège-lycée. Mais les parents d'Agnès affirment le contraire : pour eux, la direction était au courant que Mathieu avait été mis en cause pour un viol perpétré en 2010 dans le Gard.
Des procédures disciplinaires secrètes
"Moi, je ne sais pas ce qui a été dit entre les parents et le directeur, a expliqué le procureur de la république de Nîmes. En revanche, je sais que l'éducateur de la PJJ qui s'occupait de ce jeune a rencontré le principal de l'établissement en mars 2011."
Le parquet de Nîmes s'est également étonné que le collège Cévenol n'ait pas communiqué à la justice les éléments des procédures disciplinaires conduites contre l'adolescent. Il avait ainsi été exclu pour une semaine à deux reprises. "J'entends dire que ces procédures sont secrètes. C'est paradoxal", regrette le procureur Robert Gelli.
Ces nouvelles déclarations viennent nourrir la polémique autour de la responsabilité du placement de Mathieu dans un environnement scolaire normal, après sa mise en cause pour viol.
Une polémique qui a incité le gouvernement à proposer lundi une suite de mesures pour faire face au problème de la récidive des délinquants sexuels mineurs. Mardi 22 novembre à l'Assemblée, le garde des Sceaux Michel Mercier a annoncé l'envoi d'une circulaire aux procureurs généraux, la semaine suivante, comme l'explique Le Nouvel Observateur. Cette circulaire imposera que les mineurs ayant avoué des "crimes sexuels particulièrement graves" ne soient pas remis en liberté dans l'attente de leur procès.
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