L'humérus retrouvé au large d'Antibes n'appartient pas à Stéphane Hirson
Après de nouveaux tests ADN, l'expert a conclu que l'os n'appartenait pas à ce jeune homme disparu en 1994 en Seine-et-Marne.
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L'enquête sur la disparition de Stéphane Hirson repart à zéro. L'ossement repêché au large près d'Antibes (Alpes-Maritimes) parmi ceux de trois autres personnes n'appartient pas au jeune homme disparu en 1994 en Seine-et-Marne. C'est ce qu'a indiqué lundi 16 décembre le parquet de Grasse, en charge de l'affaire.
De premiers tests ADN sur l'humérus (un os du bras) avaient conclu à une correspondance avec l'ADN de la mère de Stéphane Hirson. "La probabilité de maternité est supérieure à 99,95%. Il est donc vraisemblable que l'os objet du scellé n°4 provient d'un fils biologique de Mme EM", écrivait l'expert. Il indiquait cependant que le rapprochement pouvait être fortuit et qu'il convenait de procéder à des analyses complémentaires.
De nouvelles analyses ADN réalisées à partir de prélèvements sur tous les membres de la famille du disparu, dont le père, se sont donc finalement révélées négatives.
La famille du disparu en "colère"
Immédiatement prévenue, la famille de Stéphane Hirson a exprimé sa "colère". "J'ai eu des condoléances, des amis de la famille par exemple, ou dans les commentaires sur les sites internet", explique Valérie Cormier Magraner, proche cousine du disparu. Cette fois, "ils disent qu'ils sont sûrs, mais comment y croire ?, s'interroge-t-elle. Un coup c'est blanc, un coup c'est noir".
(ESTELLE MAGRANER/AFP)
Le mystère reste donc entier autour de ces ossements découverts en février dernier au large d'Antibes. Plusieurs os, dont un crâne portant la mystérieuse inscription "mort aux pédophiles", avaient été retrouvés par un plongeur puis des gendarmes à six mètres de fond, près d'un chemin côtier.
"Mille et une questions dans cette affaire"
Les premiers tests ADN effectués sur les autres ossements avaient révélé que les humérus et le fémur étaient ceux de personnes de moins de 30 ans et que le crâne, étrangement gravé à l'encre indélébile, appartenait à un homme de moins de 50 ans.
"Il y a mille questions dans cette affaire", avait indiqué le procureur. "Pourquoi trouve-t-on un seul os par personne et pas les autres parties de leurs squelettes ? Ont-elles été tuées volontairement ?", s'était-il interrogé, se disant très troublé. Une information a été ouverte début novembre pour "homicides volontaires, séquestrations, enlèvements et recel de cadavres".
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