WikiLeaks : les conditions sont "réunies" pour que Julian Assange quitte l'ambassade de l'Equateur à Londres
Le président équatorien affirme avoir obtenu des garanties de la part des autorités britanniques pour s'assurer que le fondateur de WikiLeaks ne soit pas extradé vers les Etats-Unis.
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Julian Assange va-t-il pouvoir sortir du bâtiment qui l'abrite depuis six ans ? Le président équatorien Lenin Moreno a annoncé, jeudi 7 décembre, que les conditions étaient "réunies" pour que le fondateur de WikiLeaks quitte l'ambassade d'Equateur à Londres "dans une quasi-liberté". Julian Assage est réfugié dans le bâtiment depuis 2012 pour échapper à des poursuites aux Etats-Unis.
D'après Lenin Moreno, le Royaume-Uni a assuré que l'Australien ne serait pas extradé vers un pays où sa vie serait menacée. "Je dis 'quasi-liberté' car nous ne devons pas oublier qu'il ne s'est pas présenté devant les tribunaux britanniques et qu'il doit purger une peine pas très longue pour cela. Ce sera à la justice britannique de décider", a ajouté le chef de l'Etat.
Assange redoute une extradition vers les Etats-Unis
Les poursuites en Suède contre Julian Assange pour viol et agression sexuelle ont été abandonnées en mai 2017. Mais la justice britannique refuse de lever le mandat d'arrêt émis à son encontre, au motif qu'il n'a pas respecté en 2012 les conditions de sa liberté sous caution. L'Australien de 47 ans redoute, s'il sort de l'ambassade, d'être arrêté puis extradé et jugé aux États-Unis pour la publication par WikiLeaks en 2010 de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
"Je n'aime pas la présence de Monsieur Assange dans l'ambassade d'Equateur" à Londres, a confié Lenin Moreno lors de cet entretien, soulignant toutefois que son pays avait respecté les droits du fondateur de WikiLeaks. "Dans le cadre du respect de ces droits, il nous semble que six ans c'est trop pour qu'une personne reste quasiment emprisonnée dans une ambassade", a-t-il continué.
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