Nouvelle demande d'extradition de Julian Assange : les soutiens du lanceur d'alerte une nouvelle fois mobilisés à Londres
Une centaine de manifestants se sont mobilisés mercredi pour soutenir le fondateur de Wikileaks. La justice britannique examine l'appel des Etats-Unis, déboutés en première instance, qui demandent toujours son extradition.
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Le cas Assange encore une fois devant un tribunal à Londres mercredi 27 et jeudi 28 octobre. Les ÉtatsUnis réclament l’extradition du fondateur de Wikileaks. Déboutée en première instance, l’administration Biden insiste et a fait appel. Julian Assange n’assiste pas à cette audience. Trop affaibli, il est resté dans la prison londonienne où il est détenu depuis deux ans et demi. Devant le tribunal mercredi, ses soutiens s’étaient une nouvelle fois donnés rendez-vous.
Sur l’air de Give peace a chance, l’hymne pacifiste de John Lennon, une centaine de manifestants agitent leurs pancartes : "Libérer Julian Assange" ou "Informer n’est pas un crime", peut-on y lire.
Mobilisation pour Julian Assange devant the Royal courts of justice à Londres sur l'air de "Give peace a chance" transformé en "Free Julian Assange" pic.twitter.com/Yf74QVYDts
— Richard Place (@R_Plaz) October 27, 2021
Les fidèles sont toujours là, à commencer bien sûr par Stella Morris. La compagne de Julian Assange et mère de ses deux enfants harangue une foule conquise, micro en main. "Ce qui se passe aujourd’hui : un tribunal britannique va-t-il extrader un journaliste vers un pays qui a conspiré pour l’assassiner ? C’est totalement impensable !"
Les défenseurs d’Assange mettent en avant une nouvelle fois sa fragilité
En janvier, le camp Assange avait convaincu la justice de refuser l’extradition du lanceur d'alerte vers les États-Unis. Là-bas, il risque la prison à vie. Une expertise médicale parle de ses pensées suicidaires. Un sombre projet qu’il pourrait mettre à exécution s’il était contraint de traverser l’Atlantique.
Frances parle d’acharnement. Cette Anglaise venue soutenir la liberté d’informer en veut à la justice de son pays. "Je suis vraiment très en colère. Ça se passe en mon nom et avec mon argent. Le Royaume-Uni paye pour cet appel des États-Unis contre la décision d’un juge. Ça me dégoûte tellement. Ça ne devrait pas être autorisé. Si Assange perd, alors il n’y a plus d’espoir pour ce monde, plus du tout", fustige-t-elle.
Les défenseurs d’Assange mettent en avant une nouvelle fois sa fragilité. Les avocats des autorités américaines eux critiquent l’expertise médicale qui le décrivait comme suicidaire.
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