Les avocats de Julian Assange veulent demander l'asile politique pour le fondateur de WikiLeaks à Emmanuel Macron
Aux Etats-Unis, où l'Australien est accusé d'espionnage, il encourt 175 ans de prison.
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Les nouveaux avocats français de Julian Assange, Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey, souhaitent rencontrer Emmanuel Macron. Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue jeudi 20 février, ils ont fait part de leur souhait d'obtenir l'asile politique en France pour le fondateur de WikiLeaks.
"Nous allons demander à rencontrer le président de la République dans les jours qui viennent, pour ne pas dire dans les heures qui viennent" pour lui exposer la "situation désespérée" que traverse Julian Assange, emprisonné à Londres et menacé d'extradition vers les Etats-Unis qui l'accusent d'espionnage, a annoncé Me Eric Dupond-Moretti.
"Il a de plus en plus de mal à parler. Il est parfois prostré", a-t-il ajouté, faisant part de son inquiétude. "Les 175 ans de prison qu'on lui promet aux Etats-Unis, c'est une peine indigne, insupportable et contraire à l'idée que l'on peut tous se faire des droits de l'homme", a-t-il poursuivi lors de cette conférence de presse organisée avec Reporters sans frontières (RSF) et en présence du père de Julian Assange, John Shipton. "On travaille bien sûr sur la possibilité de demander aux autorités françaises un asile politique, notre Constitution le permet, nous avons un exemple", "l'asile politique accordé à l'ayatollah Khomeini", a ajouté l'avocat, admettant que ce n'était "pas le meilleur exemple".
Des attaches familiales en France
Les deux avocats français ont intégré il y a environ un mois l'équipe de défense internationale d'Assange, aux côtés d'avocats belges, britanniques, espagnols et américains, sous la coordination de l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, également présent à la conférence. Une première demande d'asile en France faite par l'ancien conseil de Julian Assange, Juan Branco, n'avait pas aboutie. Une demande d'asile vient par ailleurs d'être faite à la Suisse par des ONG.
"On analyse les canaux juridiques qui permettent de déposer cette demande", notamment via le président de la République, a indiqué Antoine Vey, précisant ne pas connaître le contenu de la première demande.
Sur le choix de la France, Eric Dupond-Moretti a fait valoir des critères de rattachement professionnels – une partie des structures de WikiLeaks est hébergée en France – et personnels. Julian Assange a vécu dans le pays de 2007 à 2010, son deuxième enfant, toujours mineur, et la mère de cet enfant sont de nationalité française et résident dans le pays.
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