La justice britannique demande de nouvelles garanties aux Etats-Unis pour autoriser l'extradition de Julian Assange
Les juges ont donné trois semaines aux autorités américaines pour garantir que Julian Assange pourrait bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d'expression.
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Une bouffée d'oxygène pour Julian Assange. La justice britannique a demandé aux Etats-Unis, mardi 26 mars, de nouvelles garanties quant au traitement qui sera réservé à l'Australien de 52 ans, sans quoi elle accorderait au fondateur de WikiLeaks un dernier recours au Royaume-Uni contre son extradition. La décision a été prise à l'issue de deux journées d'audience, organisées en février 2024 à la Haute Cour de Londres, auxquelles Julian Assange n'avait pas pu assister en raison de ses problèmes de santé.
Les juges ont finalement choisi de laisser trois semaines aux autorités américaines pour garantir que Julian Assange pourrait bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine. Ce dernier protège la liberté d'expression, et lui permettrait de ne pas être condamné à la peine de mort, selon un résumé du jugement.
Sans ces garanties, un appel possible
"Si ces assurances ne sont pas fournies" dans ce délai, Julian Assange pourra faire appel de son extradition, décidée en juin 2022 par le gouvernement britannique, ont statué les juges. Si elles le sont, une nouvelle audience se tiendra le 20 mai pour examiner ces garanties et décider s'il peut bénéficier ou non d'un dernier recours. Les soutiens de Julian Assange avaient de toute manière prévenu qu'en cas de défaite, ils saisiraient la Cour européenne des droits de l'homme.
La justice américaine poursuit Julian Assange pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Parmi eux figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l'agence Reuters, tués par les tirs d'un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007. Julian Assange avait été arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans passés dans l'ambassade d'Equateur à Londres, afin d'éviter son extradition vers la Suède dans une enquête pour viol, classée sans suite la même année. Ces dernières semaines, les proches de Julian Assange, détenu depuis cinq ans dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, ont alerté sur la dégradation de son état de santé. Sa défense met également en avant un risque de suicide en cas d'extradition.
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