Disparition d'Estelle Mouzin : de nouvelles fouilles ont débuté lundi dans les Ardennes
Ces recherches ont lieu dans un bois communal d'Issancourt-et-Rumel où Michel Fourniret aurait enfoui le corps de la fillette en 2003.
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C'est la septième et dernière campagne de recherches. Une nouvelle série de fouilles pour retrouver le corps d'Estelle Mouzin, victime présumée en 2003 du tueur en série Michel Fourniret, a débuté lundi 30 août dans les Ardennes. Ces fouilles sont prévues pour durer une semaine, en présence de Monique Olivier, l'ex-épouse du tueur, mort le 10 mai 2021 à l'âge de 79 ans.
Ces recherches ont lieu dans un bois communal d'Issancourt-et-Rumel, qui a déjà été exploré, notamment en juin et en avril par les enquêteurs et la juge d'instruction Sabine Kheris, à partir "d'indications" livrées par Monique Olivier. Lundi, comme les fois précédentes, les recherches sont restées infructueuses.
Monique Olivier présente mardi
Selon l'un des avocats de la famille d'Estelle, Didier Seban, Monique Olivier devrait être présente mardi. Le 1er avril, elle avait pour la première fois reconnu un rôle dans la séquestration d'Estelle Mouzin, enlevée à 9 ans, le 9 janvier 2003, à Guermantes (Seine-et-Marne). Elle avait précisé avoir accompagné Michel Fourniret au bord du bois d'Issancourt-et-Rumel pour le laisser aller enfouir le corps de la fillette.
La zone des fouilles a été déterminée en tenant compte des indications de Monique Olivier "sur le temps qu'elle a attendu Michel Fourniret" à proximité du terrain, a précisé l'avocat. "Tout cela a été minuté pour pouvoir aller jusqu'à l'endroit maximum" où le tueur en série aurait pu enterrer le corps. Ce lundi, une "petite zone" a été explorée, mais "c'était beaucoup une préparation du terrain", et "c'est à partir de mardi qu'on ira creuser de manière plus approfondie", a précisé Didier Seban.
Le village d'Issancourt-et-Rumel se situe à quelque 4 km de Ville-sur-Lumes, où, toujours selon Monique Olivier, Michel Fourniret a séquestré, violé et tué Estelle, dans une maison appartenant à sa sœur. Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept filles et jeunes femmes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret avait fini par avouer en mars 2020 sa responsabilité dans la disparition d'Estelle Mouzin.
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