Affaire des viols de Mazan : 10 condamnés maintiennent leur appel et seront jugés une seconde fois

Après le verdict de décembre derniers, 17 hommes condamnés pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot avaient choisi de faire appel.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Vaucluse
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Temps de lecture : 1min
Un accusé (de dos, en noir) sort de la salle d'audience du tribunal d'Avignon au dernier jour du procès dits des "viols de Mazan", le 19 décembre 2024. (ELIOT BERNARD / MAXPPP)
Un accusé (de dos, en noir) sort de la salle d'audience du tribunal d'Avignon au dernier jour du procès dits des "viols de Mazan", le 19 décembre 2024. (ELIOT BERNARD / MAXPPP)

Ils sont finalement 10 accusés à maintenir leur appel au procès des viols de Mazan, d'après "ici Vaucluse" (ex-France Bleu). Ce procès en appel doit se tenir du 6 octobre au 21 novembre prochain devant la cour d'assises du Gard à Nîmes. Un nouvel accusé a décidé de se désister de son appel a appris mardi 25 février "ici Vaucluse" auprès du parquet d'Avignon, et devient ainsi le septième homme à renoncer.

Après le verdict du 19 décembre dernier, ils étaient initialement 17 hommes condamnés pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot à avoir choisi de faire appel. Le principal accusé dans ce dossier, Dominique Pelicot, condamné à la peine maximale, 20 ans de réclusion criminelle, n'a, lui, pas fait appel.

Une nouvelle donne pour le second procès en appel

Certains des accusés avaient décidé de faire appel par précaution, pour se donner le temps de la réflexion et pour voir si Dominique Pelicot ferait appel. Le fait que le principal accusé ait décidé de ne pas le faire change la donne du second procès. En son absence, l'attention de la cour sera davantage portée sur les 10 accusés qui ont choisi de faire appel. Dominique Pelicot ne sera en effet plus là pour porter la responsabilité des actes subis par Gisèle Pelicot.

Les accusés, dont les peines s'étalaient entre 6 et 13 ans de prison en première instance, risquent aussi une sentence plus lourde en appel. Ils encourent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.

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