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Affaire des disparus du fort de Tamié en Savoie : les ossements retrouvés pendant l'été sont bien ceux d'un des deux disparus

Les ossements retrouvés durant l'été à la suite des fouilles sont bien ceux de Ahmed Hamadou qui avait disparu il y a dix ans pendant un festival sur le fort.

franceinfo - avec France Bleu Pays de Savoie

Radio France

Publié le 07/11/2023 17:56

Temps de lecture : 2min

Ahmed Hamadou (à droite) et Jean-Christophe Morin, les deux disparus du fort de Tamié en Savoie (LUC CHEMLA / RADIO FRANCE)

Les ossements retrouvés pendant l'été lors de fouilles organisées près du fort de Tamié (Savoie) sont bien ceux d'Ahmed Hamadou, l'un des deux disparus dans l'affaire dite des "disparus du fort de Tamié" il y a plus de dix ans, a appris mardi 7 novembre France Bleu Pays de Savoie auprès de l'avocat de sa famille Me Didier Seban.

En 2011 et en 2012, Ahmed Hamadou et Jean-Christophe Morin avaient disparu dans cette zone alors qu'ils participaient à un festival de musique électronique. L'enquête avait été reprise depuis quelques mois par le pôle "cold case" de Nanterre.

"Cette avancée de l'enquête est très importante pour les familles"

Les fouilles qui ont eu lieu à proximité du Fort de Tamié fin juin et début juillet avaient permis d'identifier un ossement. Selon l'avocat, la famille Hamadou ainsi que celle de Jean-Christophe Morin, ont été reçues lundi par la responsable de ce pôle cold case. "Le résultat de cette analyse confirme que ces ossements appartiennent à Ahmed Hamadou, c'est le début de nouvelles investigations", explique Didier Seban à France Bleu Pays de Savoie.

"Aujourd'hui, nous pouvons dire avec certitude que Ahmed est tombé du fort, mais on ne sait pas s'il est tombé ou si il a été poussé", a-t-il ajouté. "Cette avancée de l'enquête est très importante pour les familles car elles ont maintenant la certitude que l'enquête est en cours et que la juge cherche des réponses", affirme l'avocat.

Dans cette affaire, les enquêteurs avaient un temps étudié la piste de Nordahl Lelandais. Ils souhaitaient savoir si l'ancien militaire était impliqué dans la disparition des deux hommes. Son nom avait été évoqué sans que rien ne permette, à ce stade, d'affirmer le lien entre le meurtrier de la petite Maëlys et les deux disparitions.