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Violences urbaines après la mort de Nahel : près de 2 000 personnes ont été condamnées, selon Eric Dupond-Moretti

Le ministre de la Justice avait promis d'apporter une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines après la mort de Nahel.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 29/08/2023 11:34 Mis à jour le 29/08/2023 12:19

Temps de lecture : 2min

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, à l'Elysée à Paris, le 23 août 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Des condamnations en masse. Plus de 2 000 personnes ont été jugées en lien avec les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d'un contrôle policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin, annonce mardi 29 août le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti sur RTL.

Au 1er août, "2 107 personnes ont été jugées, 1 989 ont été condamnées et 1 787 ont été condamnées à une peine d'emprisonnement", a détaillé le garde des Sceaux. Il précise que 90% des personnes condamnées l'ont été à des peines de prison.

Selon le ministère de l'Intérieur, près de 4 000 personnes ont été interpellées à l'issue des huit nuits d'émeutes qui ont suivi la mort du jeune homme. Dans une circulaire adressée aux parquets le 30 juin, Eric Dupond-Moretti promettait d'apporter une réponse pénale "rapide, ferme et systématique" à l'encontre des auteurs de violences urbaines après la mort de Nahel, y compris à l'égard des mineurs et de leurs parents.

Par ailleurs, 2 700 signalements ont été reçus sur la plateforme Pharos, depuis le 27 juin, a appris lundi 28 août franceinfo de sources concordantes. Des vidéos de pillages, d'incendies ou de dégradations ont été repérées et dénoncées par des internautes sur la plateforme du ministère de l'Intérieur. Ces signalements ont permis l'interpellation de possibles émeutiers : 32 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines, dont certaines ont déjà été condamnées à des peines de prison ou placées sous bracelet électronique.