: Vidéo Débat autour de l’avenir de la jeunesse dans les quartiers populaires en France avec le collectif Front de Mères des Quartiers populaires
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Ensemble, elles discutent de l'avenir des jeunes dans les quartiers populaires, de leurs craintes après la mort du jeune Nahel et des solutions qui pourraient être envisagées pour faciliter la communication entre “l’intérieur et l’extérieur”.
Au sein du collectif Front de Mères des Quartiers populaires, ces femmes et mères se retrouvent pour échanger autour de l’avenir de la jeunesse dans les quartiers populaires en France, après le décès du jeune homme de 17 ans, Nahel, décédé le 27 juin, suite au tir mortel d’un policier. Ces femmes s'émeuvent du drame qui s’est produit récemment. “Nous, en tant que mères, on se dit : purée, demain, ça arrivera à nos enfants”, s’inquiète Anissa Baaziz. “Tu te dis : mais en fait, cet enfant-là, demain, ça peut être le mien. Parce qu'il a la même tête que mon enfant, il a les mêmes vêtements, il a les mêmes petites bêtises”, partage Fatima Ouassak.
“Je sens bien qu’il ne fait pas que je déborde”
Magda Jouini explique “qu’on exige de nous une perfection, alors qu'en face, en réalité, on n'a pas les moyens et ça n'existe pas. Ce sont des jeunes qui ont le droit de faire leurs erreurs. Au même titre que nous, maintenant devenus adultes. C'est ce qui nous a forgés, c'est ce qui nous a construits. Et là, on a peur pour la génération d'après. Depuis les récents évènements, Fatima Ouassak ressent une “chape de plomb” notamment dans les débats télévisés. “Je sens bien qu'il ne faut pas que je déborde. Il ne faudrait pas que je dise vraiment ce que je pense”.
Alors que durant les émeutes survenues en France ces derniers jours, Emmanuel Macron avait appelé à la “responsabilité des parents”, Fatima Ouassak indique vouloir justement demander la responsabilité collective des parents : “On demande que ça, que de s'auto-organiser pour faire en sorte que nos enfants aient une belle vie, soient heureux, heureuses.” Pour elle, il n’existe pas de “solution miracle”. Il suffit “d’occuper le quartier et faire en sorte qu’il y ait moins de violences policières, inter-quartiers, sexuelles que subissent les enfants au sein même des foyers car elle facilite la circulation entre l'intérieur et l'extérieur.”
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