"Une intervention très intense et complexe" : un randonneur suspendu dans le vide la tête en bas est secouru en Savoie

L'homme a chuté, mardi, sur la via ferrata de Valfréjus au-dessus de Modane. Il est resté suspendu dans le vide pendant dix minutes avant l'intervention du peloton de gendarmerie de haute montagne.

franceinfo, avec ICI Pays de Savoie

Radio France

Publié le 03/09/2025 12:05

Temps de lecture : 1min

Un sexagénaire s’est retrouvé suspendu par les chevilles à 25 m au-dessus du sol ce mardi au niveau de la via ferrata de Valfréjus en Savoie. (PGHM DE MODANE)

Un homme suspendu par les chevilles, tête en bas, à 25 mètres du sol, a pu être secouru mardi 2 septembre lors d'un sauvetage exceptionnel sur la via ferrata de Valfréjus (Modane, Savoie), a appris ICI Pays de Savoie auprès du PGHM de Modane, le peloton de gendarmerie de haute montagne.

Le sexagénaire était en train d'aider sa fille, en difficulté sur cette via ferrata, quand il a glissé vers 11h30. Mais son baudrier était mal serré et dans l'accident, il s'est enroulé au niveau des chevilles. Quand la ligne de vie s'est tendue dans la chute, l'homme s'est retrouvé suspendu dans le vide par les chevilles à 25 mètres du sol, pendant dix minutes.

Une intervention "courte" mais "complexe"

Sa fille a réussi à prévenir les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Modane. Ils sont arrivés rapidement sur place par hélicoptère. Grâce aux manœuvres du pilote, du mécanicien treuilliste et du sauveteur, le sexagénaire et sa fille ont pu être récupérés indemnes. "Cette intervention a été courte, mais très intense et complexe, explique le capitaine Stéphane Narbaud du PGHM à ICI Pays de Savoie, car les pales de l'hélicoptère Choucas 73 étaient à moins de deux mètres des arbres."

Le papa a quand même été transporté à l'hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), pour des examens. Le capitaine du PGHM rappelle qu'il faut "toujours s'assurer que son matériel est bien ajusté, en toutes circonstances, sur une via ferrata et que l'on est bien attaché à la ligne de vie".