Haute-Savoie : un éboulement mortel interroge la sécurité des routes

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Article rédigé par France 2 - M.Moreau, I.Pernet-Duparc,A.Kebabti. Édité par l'agence 6Medias
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En Meurthe-et-Moselle, une paroi de 45 m menace de s’effondrer sur une route départementale très fréquentée. Des travaux de sécurisation sont en cours pour protéger automobilistes, cyclistes et piétons des risques d’éboulement.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Une falaise de 45 mètres de haut menace de s'effondrer sur une route départementale de Meurthe-et-Moselle. Des ouvriers sont mobilisés pour renforcer la paroi. Depuis plusieurs années, des blocs de roche se détachent régulièrement. Rien que l'an dernier, trois chutes ont été recensées. À l'aide d'une grue, des kilomètres de grillage ont été installés pour sécuriser le site. "On sécurise le talus en mettant du grillage, des plaques, des écrous et des barres injectées tous les 3 mètres ", explique Nicolas Bernard, cordiste en milieu naturel. Des barres métalliques sont enfoncées jusqu'à six mètres de profondeur pour maintenir l'installation en cas d'éboulement.

Ces travaux rassurent les usagers de cet axe dangereux, qu’il s’agisse de piétons, de cyclistes ou surtout d’automobilistes. Chaque jour, près de 3 000 véhicules empruntent cette départementale, parmi lesquels Jean-Pierre Ferry, retraité, qui circulait régulièrement avant que la route ne soit fermée : "Je prends cette route trois fois par jour, donc le fait de savoir qu'on pourra y rouler en toute sécurité est bien évidemment rassurant ", confie-t-il.

Des risques accrus par le climat

Les risques d’éboulement deviennent de plus en plus fréquents. Les routes sont-elles suffisamment contrôlées ? Oui, selon Audrey Bardot, vice-présidente en charge des infrastructures et de la mobilité du département : "Quand on alterne des épisodes de sécheresse intense et de pluie intense, les roches vont bouger, se dilater, la terre va moins tenir à la roche et on va avoir des phénomènes de glissement de terrain ou d’éboulement. "

Au total, les travaux prévus sur cet axe jusqu'à l'automne coûteront plus de 3,5 millions d’euros à l’État et au département.

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