Crash de l'avion d'Ethiopian Airlines : le système antidécrochage mis en cause était bien activé
Selon le "Wall Street Journal", ce système de stabilisation, soupçonné d'être à l'origine du crash du 10 mars qui avait fait 157 morts, était bien activé au moment du drame.
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L'enquête progresse. Le système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion qui équipe les Boeing 737 Max, et qui est mis en cause dans l'accident du vol d'Ethiopian Airlines le 10 mars, était activé peu avant que l'appareil pique du nez et s'écrase, rapporte vendredi 29 mars le Wall Street Journal (article en anglais). Ces conclusions préliminaires, tirées de l'analyse des boîtes noires du Boeing accidenté, ont été formulées jeudi lors d'une réunion de haut niveau de l'Agence fédérale américaine de l'aviation (FAA), selon le quotidien citant des personnes au courant de la teneur des discussions.
Ces conclusions peuvent être encore revues, selon ces personnes. Les autorités éthiopiennes doivent dévoiler leur rapport préliminaire d'ici la mi-avril. La ministre éthiopienne des Transports, Dagmawit Moges, a déjà évoqué des "similarités claires" entre le crash du vol 302 d'Ethiopian Airlines et celui d'un autre 737 Max en Indonésie, le vol 610 de Lion Air, en octobre. Les deux accidents ont fait 346 morts.
Boeing présente ses modifications
Ces similitudes semblent découler de problèmes de conception du logiciel antidécrochage MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System). Il a été installé sur les 737 Max pour compenser les problèmes aérodynamiques posés par le changement d'emplacement et le poids des deux moteurs de l'appareil. Depuis, l'avionneur américain s'est lancé dans le développement d'un correctif du système MCAS afin d'obtenir des régulateurs l'autorisation de faire voler à nouveau les 737 MAX cloués au sol depuis mi-mars.
Boeing en a présenté les modifications, mercredi, dans son fief de Renton, à plusieurs centaines de professionnels. L'intervention du MCAS sera plus transparente pour l'équipage et les pilotes pourront plus facilement le contourner en cas de problème, a plaidé l'avionneur. Le but est de "réduire la charge de travail de l'équipage dans des situations anormales et d'empêcher le MCAS de s'activer à cause de fausses données", a précisé Boeing, qui a aussi prévu de mieux former les pilotes aux subtilités du MCAS et du 737 Max.
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