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Catastrophe de Brétigny : après RFF, la SNCF mise en examen pour homicides involontaires

Ces mises en examen interviennent un an et deux mois après le déraillement d'un train Paris-Limoges qui avait fait sept morts et des dizaines de blessés dans une gare de l'Essonne.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 18/09/2014 10:47 Mis à jour le 18/09/2014 12:15

Temps de lecture : 1min

Des secouristes s'affairent après le déraillement d'un train Paris-Limoges qui a fait sept morts et des dizaines de blessés, le 12 juillet 2013, en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). (LIONEL BONAVENTURE / AFP) — Des secouristes s'affairent après le déraillement d'un train Paris-Limoges qui a fait sept morts et des dizaines de blessés, le 12 juillet 2013, en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Deux jours après Réseau ferré de France (RFF), la SNCF est à son tour mise en examen pour homicides involontaires, jeudi 18 septembre, par les juges d'instruction enquêtant sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne).

Ces mises en examen interviennent un an et deux mois après le déraillement d'un train Paris-Limoges qui avait fait sept morts et des dizaines de blessés le 12 juillet 2013 dans cette gare de la banlieue parisienne.

Elles font suite à la publication, début juillet, d'un rapport d'experts judiciaires qui avaient conclu que le basculement d'une éclisse, sorte d'agrafe métallique reliant deux rails, était à l'origine de l'accident. Les experts avaient également sévèrement mis en cause les règles de maintenance. Selon le rapport, "de très nombreuses lacunes" avaient été relevées dans le suivi et la traçabilité des opérations sur le site de Brétigny-sur-Orge, situé à 40 km au sud de Paris.