Greenpeace demande l'interdiction totale en Europe de pesticides toxiques pour les abeilles
Greenpeace demande jeudi l'interdiction totale des pesticides néonicotinoïdes qui attaquent le système nerveux des insectes. La France s'est d'ores et déjà prononcée sur une interdiction de ces produits à l'horizon 2020.
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Greenpeace demande l’interdiction totale d’une forme des pesticides néonicotinoïdes qui présentent un danger pour les abeilles. Dans un rapport publié jeudi 12 janvier (en anglais), l'organisation estime que les risques sont "encore plus importants que ceux déjà identifiés en 2013". D’après les scientifiques, ces pesticides présentent des risques pour les abeilles, les bourdons, les papillons et les insectes aquatiques, qui sont les bases de la chaîne alimentaire.
La France s’est déjà positionnée pour une interdiction des pesticides néonicotinoïdes à partir de 2018, avec des dérogations possibles jusqu’en 2020. "Le gouvernement français doit continuer dans cette voie", recommande Greenpeace, ajoutant que "cette nouvelle analyse lui apporte des éléments supplémentaires pour défendre une interdiction totale auprès de la Commission européenne".
Les néonicotinoïdes agissent sur le système nerveux des insectes
"Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que l’Union européenne interdise totalement ces pesticides ?" interroge Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture pour Greenpeace France. "L’omniprésence et la persistance des néonicotinoïdes dans notre environnement, au-delà des terres agricoles, ne font plus aucun doute pour les scientifiques, explique-t-elle. On les retrouve régulièrement dans les sols, les cours d’eau et les fleurs sauvages". Suzanne Dalle compte inciter les gouvernements à interdire ces "puissants neurotoxiques".
Les néonicotinoïdes sont souvent utilisés pour enrober les semences. Ces nouveaux insecticides sont dits "systémiques" car ils circulent dans le système de la plante. Il suffit de faibles doses pour qu'ils agissent sur le système nerveux des insectes en général et des abeilles en particulier. Ces pesticides peuvent donc altérer leur sens de l’orientation, leur faculté d’apprentissage ou leur capacité de reproduction.
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