Pollution plastique : le sommet mondial de la dernière chance s'ouvre à Genève
Le sommet sur la pollution plastique à Genève s'ouvre mardi 5 août. Cent soixante-quinze pays sont réunis pour tenter de trouver un accord mondial et limiter le fléau. Si rien n'est fait, la consommation de plastique pourrait tripler d'ici 2060.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Un raz-de-marée de plastique. Chaque minute, l'équivalent d'un camion-poubelle est déversé dans l'océan. Un poison pour les animaux, les végétaux, mais aussi pour notre santé, car nous ingérons des microplastiques. Selon un rapport publié lundi 4 août, cette pollution coûterait au monde au moins 1 300 milliards d'euros par an en frais de santé. Pour ses auteurs, il est urgent de réduire la production mondiale de plastique. Entre 1950 et 2022, cette production a été multipliée par 237.
Responsable de 5 % des émissions de GES
"La production de plastique contribue aux émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 5 % pour le moment, a des impacts sur la biodiversité, des impacts sur la santé. Et on a énormément d'usages du plastique, notamment avec le plastique à usage unique, qui est non essentiel, pourrait totalement être supprimé ou, au moins, réduit et se tourner vers des alternatives existantes comme le réemploi", argumente Lisa Pastor, chargée de plaidoyer pour Surfrider.
Selon les projections de l'OCDE, si rien n'est fait, la consommation mondiale de plastique pourrait encore tripler d'ici 2060. Seule une coopération internationale forte et engagée pourrait permettre d'endiguer cette crise écologique.
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