Environnement : l'interdiction des véhicules Crit'air 3 va entraîner la baisse de deux polluants majeurs dans le Grand Paris, selon Airparif

D'après une étude menée par Airparif, cette nouvelle mesure concernant certaines ZFE permettra une amélioration de la qualité de l'air avec notamment une baisse de 14% d'émission de dioxyde d'azote.

Article rédigé par franceinfo
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Les véhicules avec des vignettes Crit'Air 3 ne peuvent plus circuler dans les zones à faibles émissions de Paris et de Lyon, ainsi que dans les agglomérations de Montpellier et Grenoble. (MOHAMAD SALAHELDIN ABDELG ALSAYE / ANADOLU via AFP)
Les véhicules avec des vignettes Crit'Air 3 ne peuvent plus circuler dans les zones à faibles émissions de Paris et de Lyon, ainsi que dans les agglomérations de Montpellier et Grenoble. (MOHAMAD SALAHELDIN ABDELG ALSAYE / ANADOLU via AFP)

L'interdiction des véhicules Crit'air 3 va entraîner la baisse de deux polluants majeurs dans le Grand Paris, selon une étude menée par les ingénieurs d'Airparif que franceinfo a pu consulter et dont les résultats sont publiés vendredi 17 janvier.

Bénéfices sur la santé

La baisse attendue est de 14% pour le dioxyde d'azote et 13% pour les particules fines. Dans les deux cas, ce sont des impacts importants pour la santé, rappelle Pierre Pernot, ingénieur et directeur de la communication d’Airparif. "Le dioxyde d'azote va avoir des impacts importants, à la fois sur le système respiratoire, et des liens avec l'apparition du diabète. Les particules fines vont avoir des répercussions sur le système cardio-vasculaire. Leur faible taille leur permet de pénétrer" plus facilement dans l'organisme.

Les Zones à faibles émissions améliorent donc la qualité de l'air. La nouvelle étape, avec l'interdiction des véhicules Crit'air 3 au 1er janvier dernier à Lyon, Grenoble, Paris et Montpellier, s'inscrit dans cette dynamique. Cette nouvelle étape de la ZFE permettrait de réduire de 2 000 le nombre de Franciliens actuellement exposés à des polluants dépassant les valeurs réglementaires. Cela entraîne par ailleurs des effets positifs pour ceux qui habitent en dehors de cette zone. "En matière de pollution de l'air, tout microgramme non-émis est un microgramme gagné concernant les impacts qu'il pourrait avoir sur la santé", explique Pierre Pernot.

Pour atteindre ces résultats, encore faut-il que l'interdiction des Crit'air 3 soit pleinement appliquée. Pour le moment, il n'est pas question de verbaliser les automobilistes, l'heure est à la pédagogie que ce soit à Paris, Lyon, Grenoble ou Montpellier.

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